L’AAST, « un édifice institutionnel » en adaptation au progrès scientifique et technologique

L'AAST,

ALGER- Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a affirmé mercredi que l’Académie algérienne des sciences et technologies (AAST) était un jalon qui vient s’ajouter à l’édifice institutionnel au niveau national, et ce dans le domaine de l’adaptation à la dynamique du progrès scientifique et de la contribution à la diffusion de la culture scientifique et technologique au sein de la société.

« L’AAST est un nouveau jalon qui vient s’ajouter à l’édifice institutionnel national, notamment en matière d’adaptation et d’accompagnement de la dynamique du progrès scientifique et technologique et de contribution au développement des approches et des programmes d’enseignement des sciences et des technologies et à la diffusion et la vulgarisation de la culture scientifique et technologique au sein de la société », a précisé le ministre qui présentait le projet de loi fixant l’organisation, la composition, le fonctionnement et les missions de l’Académie algérienne des sciences et technologies, devant la Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Ce projet de loi, souligne-t-il, « intervient pour renforcer l’action de cette instance scientifique et technologique qui est diffère, dans sa composante, les conditions et critères de sélection de ses membres et ses missions, d’autres instances publiques activant dans le domaine des sciences et de la recherche scientifique ».

Les 46 membres de l’AAST « ont été sélectionnés selon les critères d’excellence en termes de recherches, d’ouvrages et d’autres contributions dans leurs domaines de spécialisation, ainsi que sur la base de leurs grades au niveau des universités, des écoles, des grands instituts, des centres et laboratoires de recherche nationaux et étrangers », a-t-il poursuivi.

M.Benziane a indiqué que « les 154 membres restants seront sélectionnés progressivement par leurs pairs selon des critères d’excellence, lors des sessions de l’Assemblée générale de l’AAST pour atteindre un total de 200 membres permanents ».

L’Académie algérienne des sciences et technologies est « un organe de réflexion, d’expertise et de conseil dans divers domaines des sciences et technologies modernes », a rappelé le ministre.

« Organe consultatif de référence », l’AAST est « un partenaire des institutions étatiques et des organismes publics et privés », a-t-il ajouté.

M.Benziane est revenu sur les dispositions prévues dans le projet de loi et les principaux axes liés à l’organisation, à la composition, au fonctionnement et aux missions de l’académie pour « la prise en charge des préoccupations de ses membres fondateurs ».

Il a, à cet égard, fait savoir que la mouture finale du projet de loi « a été élaborée en concertation et en coordination avec tous les secteurs et organismes concernés », mettant en avant les dispositions générales qui « consacrent l’indépendance de l’Académie en tant qu’organe public national de référence à caractère scientifique et technologique placé auprès du président de la République et jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière ».

Le projet de loi définit également les missions de l’AAST qui vise à « promouvoir les sciences et technologies et à renforcer leur impact sur la société », a-t-il dit.

A lire également

Lire également