La situation à Ghaza au menu d’un débat public au Conseil de sécurité de l’ONU

La situation à Ghaza au menu d'un débat public au Conseil de sécurité de l'ONU

NEW YORK (Nations unies) – Le Conseil de sécurité de l’ONU tient son débat public trimestriel mardi sur la situation en Palestine, notamment dans la bande de Ghaza, en proie à des agressions menées depuis le 7 octobre dernier par les forces d’occupation sionistes, avec la participation du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf.

Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre Ahmed Attaf est arrivé lundi à New York pour prendre part à cette réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne, avait indiqué un communiqué du ministère.

Cette réunion, à laquelle participe l’Algérie comme seul membre arabe du Conseil de sécurité, s’inscrit dans le cadre des efforts et des démarches visant à exercer davantage de pression pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, mettre fin à l’agression de l’entité sioniste et lever le blocus imposé par cette dernière aux efforts de secours et d’aide humanitaire, ajoute la même source.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est récemment exprimé sur la situation actuelle dans l’enclave palestinienne lors des sommets du Mouvement des non-alignés (MNA) et du Groupe des 77 (G77) + Chine, tenus à Kampala, en Ouganda, réitérant ses appels à un cessez-le-feu humanitaire immédiat.

Les Palestiniens « meurent non seulement sous les bombes et les balles, mais aussi à cause du manque de nourriture et d’eau potable, des hôpitaux sans électricité et sans médicaments, et des voyages épuisants vers des parcelles de terre de plus en plus petites », a-t-il déploré lors du sommet du MNA, tenu vendredi et samedi.

Le bilan officiel de l’agression sioniste contre Ghaza s’est alourdi lundi à 25.295 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, et environ 63.000 blessés, alors que plus de 1,9 million de Palestiniens ont été déplacés à l’intérieur du pays. Au cours des attaques barbares, des quartiers entiers ont été bombardés à Ghaza, démolissant plus de 70.000 logements. 

Le 19 janvier, une mise à jour du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a noté que « la capacité des agences humanitaires à opérer efficacement et en toute sécurité partout dans la bande de Ghaza restait fortement compromise par les restrictions (sionistes) sur l’importation d’équipements critiques, y compris un nombre suffisant de véhicules blindés et de dispositifs de communication appropriés ».

La mise à jour indique qu’au cours des deux premières semaines de janvier, seules sept des 29 missions prévues par les agences humanitaires dans les zones situées au nord de Wadi Ghaza ont pu être menées à bien, entièrement ou partiellement, en raison des refus d’accès opposés par l’armée sioniste, ce qui représente une augmentation significative des refus par rapport aux mois précédents.

Ainsi, les membres du Conseil de sécurité « devraient s’alarmer de la situation humanitaire désastreuse qui règne à Ghaza, et nombre d’entre eux réitéreront probablement leur appel à un cessez-le-feu, outre le respect du droit international humanitaire, et la demande d’un accès humanitaire sûr et sans entrave pour permettre aux agences humanitaires d’intensifier leurs opérations à Ghaza », selon le site de l’organe onusien.

« M. Guterres et les membres du Conseil sont également susceptibles d’exprimer leur inquiétude quant à la situation en Cisjordanie occupée », a-t-on ajouté.

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