La poésie populaire et la chanson bédouine ont contribué à la sauvegarde de la mémoire nationale

GUELMA – Les participants au 1er colloque national sur la poésie populaire et la chanson bédouine, clôturé jeudi à la maison de la culture Abdelmadjid-Chafaai de Guelma, ont mis l’accent sur « le rôle de la poésie populaire et de la chanson bédouine qui ont contribué de façon remarquable à la sauvegarde de la mémoire nationale ».

« Les participants au colloque ont insisté, trois jours durant, sur le message central, à savoir la nécessaire sauvegarde des arts populaires, notamment la poésie et la chanson bédouine qui demeurent intimement liés à la transmission de la mémoire nationale », a souligné, à ce propos, le poète Brahim Afifi, président de l’association « Culture et Arts » de Guelma, organisatrice du colloque en coordination avec la Direction de la culture et des arts de la wilaya, rappelant que cette 1ère édition du colloque a rassemblé 30 poètes venus de 14 wilayas, avec des troupes de chanteurs bédouins de M’sila, Souk Ahras et de Guelma.

Le colloque, a-t-il indiqué, « a donné l’occasion aux connaisseurs de la poésie populaire et de la chanson bédouine de se rencontrer et d’échanger des expériences sur la thématique de la langue de leurs créations qui portent de façon privilégiée sur les épreuves, les évènements et les étapes historiques marquantes vécus par le peuple ».

Pour sa part, le chanteur du genre bédouin, Abderrachid Merniz de M’sila, a animé un tour de chant de clôture du colloque, placé sous le slogan « La poésie populaire et la chanson bédouine enluminent l’identité, l’histoire et la mémoire », il a déclaré, à cette occasion, que « les arts populaires, en particulier la poésie et la chanson bédouine, demeurent le mode d’expression privilégié du sentiment d’appartenance nationale ».

Le chanteur a interprété une chanson sur les massacres du 8 mai 1945 qui ont marqué les régions de Kherrata, Sétif et Guelma.

Le poète Miloud Ali Arioua, membre de l’association du patrimoine populaire de la wilaya de M’sila, a considéré qu’un tel colloque permet de « relancer les arts populaires et inciter les poètes à produire davantage en conservant l’authenticité de cet art ».

Le 1er colloque national sur la poésie populaire et la chanson bédouine de Guelma a donné lieu, trois jours durant, à des récitals de poésies, alternés par des tours de chants interprétés par des troupes bédouines.

Le programme a prévu également des conférences sur les arts populaires.

Le colloque a été clôturé par une randonnée de découverte des sites historiques et naturels de la région au profit des participants.

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