La mobilité interuniversitaire permet aux étudiants d’acquérir des connaissances dans un autre établissement que le leur

La mobilité interuniversitaire permet aux étudiants d'acquérir des connaissances dans un autre établissement que le leur

ALGER – Le recteur de l’Université d’Alger 1 Benyoucef-Benkhedda, Fares Mokhtari, a affirmé, lundi à Alger, que la mise en œuvre de l’arrêté ministériel relatif à la mobilité interuniversitaire nationale permettra aux étudiants d’acquérir des connaissances dans un autre établissement que le leur.

En marge de l’accueil d’un groupe d’étudiants ayant soumis des demandes de transfert vers d’autres établissements universitaires pour bénéficier d’un encadrement pédagogique dans certaines spécialités non dispensées dans leurs universités d’origine, M. Mokhtari a précisé que cette procédure intervenait en application de « l’arrêté ministériel ouvrant la voie à la mobilité interuniversitaire nationale, qui permet aux étudiants d’acquérir des connaissances dans un établissement autre que le leur ».

Il a, à cet égard, fait savoir que, depuis l’ouverture des candidatures du 12 décembre 2023 au 10 janvier 2024, l’Université d’Alger 1 avait reçu 25 demandes, lesquelles ont été prises en charge.

Cette procédure « bénéficie aux étudiants de troisième année de Licence et de première année de Master, pour un ou deux semestres », a-t-il indiqué, ajoutant que « les notes obtenues dans l’établissement hôte seront transmises à l’université d’origine pour être prises en considération lors des délibérations ».

L’arrêté ministériel permet à l’étudiant de « bénéficier d’un encadrement pédagogique à distance lorsqu’il s’agit d’un ou de deux modules seulement », selon M. Mokhtari, qui a rappelé que « le diplôme final est délivré par les universités d’origine ».

Le recteur de l’Université d’Alger 1 a expliqué que ces mesures avaient été mises en place pour « permettre aux étudiants de bénéficier des connaissances scientifiques d’enseignants chevronnés dans certaines spécialités », mais aussi du fait du « manque de moyens pédagogiques dans certaines universités d’origine, à la différence des établissements hôtes qui, eux, disposent de structures et moyens nécessaires comme les laboratoires ».

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, avait présidé, début novembre 2023, la cérémonie de signature électronique de l’arrêté ministériel relatif à la mobilité des étudiants entre les établissements universitaires nationaux, faisant état de 114 établissements universitaires concernés par cette mobilité, qui permet aux étudiants de consolider leurs connaissances et leurs formations en passant d’un établissement d’origine à un établissement hôte.

A lire également

Lire également