ALGER – L’Algérie a déployé de grands efforts aux niveaux organisationnel, technique et stratégique pour préserver les zones humides à écosystèmes fragiles nécessitant une protection, a affirmé, jeudi, le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables.
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides, le 2 février de chaque année, commémorant la signature de la convention sur les zones humides « Ramsar » dans la ville iranienne de Ramsar en 1971, le ministère a rappelé les lois élaborées par l’Algérie pour protéger les zones humides.
Il s’agit notamment de la loi 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable, la loi 02-02 du 5 février 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral et la loi 11-02 du 17 février 2011 relative aux aires protégées dans le cadre du développement durable.
Pour célébrer cette journée mondiale, le ministère a effectué plusieurs activités dans les 58 wilayas du pays à travers le lancement de campagnes de sensibilisation et de reboisement et l’organisation de journées d’études sur les zones humides.
La sous-directrice des zones humides au ministère, Saida Laouer a fait état des résultats d’étude de recensement des zones humides ayant donné lieu à la définition de la zone géographique de 526 zones parmi les zones humides sur un total de 1700 zones humides du pays.
La responsable a précisé à l’APS que les zones humides sont réparties sur 280 zones humides naturelles et 246 zones humides industrielles. Elles sont délimitées pour connaître ce qui les entoure comme entreprises industrielles ou autres en vue de les protéger efficacement.
La responsable a expliqué que cette étude a permis de mettre en place une base de données et un système d’information géographique des zones humides avec une identification précise et une description environnementale afin de prendre les mesures prioritaires et d’élaborer les scénarios directifs et alternatifs pour les préserver de manière efficace.
Dans le même contexte, elle a révélé que dix (10) zones ont été choisies pour une description environnementale », à savoir le Lac Tonga dans la wilaya d’El Tarf, l’Oued Mezfran (Tibaza, Blida et Alger), Dhayat Morsli (Oran), chott Timerganine (Oum El Bouaghi) barrages de Bougara (Tissemsilt et Tiaret), Chott Zahrez Charki (Djelfa), Chott El Hodna » (Batna et M’sila), Gueltates Afilal (Tamanrasset), Tamentit (Adrar) et enfin le Lac de Ménéa (Ménéa).
Sous le thème « Il est temps de restaurer les zones humides », la Journée mondiale des zones humides de cette année, souligne le besoin urgent de faire de la restauration des zones humides une priorité absolue et appelle une génération entière à prendre des mesures efficaces pour faire revivre et restaurer les zones humides dégradées.
Les zones humides jouent un rôle crucial dans la régulation du débit des rivières en atténuant et en prévenant les inondations.
Leur capacité à stocker de grandes quantités d’eau et à les libérer progressivement, contribue à assurer l’approvisionnement en eau souterraine et de surface.
La Direction Générale des Forêts a annoncé la programmation de plusieurs activités et manifestations, jeudi, sur l’ensemble du territoire national, dans le cadre de la célébration de cette journée internationale.
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