Instances nationales et partis politiques réitèrent leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermianation

BOUMERDES- Des instances nationales et des partis politiques ont réitéré, lundi depuis Boumerdès, leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, dénonçant le rapprochement maroco-sioniste qui menace la stabilité et la sécurité de la région.

Intervenant à l’occasion de la clôture des travaux de l’Université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et du Front Polisario, tenue à la Faculté de Droit et de Sciences politiques (wilaya de Boumerdes), le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui a insisté sur le rôle de la jeunesse dans la poursuite de l’action de solidarité jusqu’à la victoire de la cause sahraouie.

Le président du CSJ a souligné, en outre, que les futures générations ne renonceront jamais à leur soutien à la cause sahraouie, étant une question centrale pour l’Algérie qui a adopté le soutien aux causes de libération à travers le monde comme principe constant de sa politique étrangère depuis l’indépendance.

De son côté, le Secrétaire général (SG) du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji a estimé, dans son allocution, que le slogan de l’Université d’été «  »Un demi siècle de résistance…Détermination à s’imposer », constituait la meilleure réponse aux allégations vaines du Maroc, qui prétendait que la fin de cette cause ne serait qu’une question de temps.

Il a souligné que la position de l’entité sioniste sur le Sahara occidental n’est « qu’une reconnaissance venant d’une entité usurpatrice qui atteste de l’occupation marocaine des territoires sahraouis, mais cette décision dénuée de tout fondement légal, légitime et moral, n’aura aucune influence sur la destinée des peuples ».

« En raison de l’échec cuisant qu’elle avait essuyé récemment, la diplomatie marocaine est allée à l’achat des consciences et au marchandage sur une légitimité fictive », a-t-il dit.

Quant au président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, il a évoqué les acquis remportés par la cause sahraouie aussi bien au niveau africain et européen qu’au niveau international.

Au niveau européen, notamment en Espagne, le président du Mouvement El Bina a indiqué que la trahison du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez constituait aujourd’hui « une nouveau revers du gouvernement espagnol qui perd sa place sur fond de montée des partis de droite ».

Il a affirmé que l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité international sera « une autre tribune pour défendre la légalité internationale et la légitimité de la cause sahraouie ».

A son tour, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a exprimé la solidarité absolue de son parti avec la question sahraouie, soulignant que les derniers développements internationaux augurent de la victoire de la question sahraoui.

Le représentant du Front des forces socialistes (FFS), Walid Zaanabi, a affirmé de son côté que « la cause sahraouie est une question maghrébine et africaine qui doit être résolue à ces deux niveaux, sous l’égide des Nations Unies », appelant dans ce contexte l’occupation marocaine à respecter le principe de bon voisinage.

A noter que 400 cadres représentant différentes institutions de la RASD ont participé, 14 jours durant, à cette Université d’été de la RASD et du Front Polisario.

Cette 11e édition organisée à la faculté de Droit et des Sciences politiques à l’Université de Boumerdès, était dédiée au Chahid Abdallah Lahbib Bilal.

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