MADRID – Les partis politiques espagnols membres de la coalition Sumar ont réitéré leur soutien à la juste cause sahraouie et exigé l’application du droit international au Sahara occidental, territoire non autonome qui fait toujours l’objet d’un processus de décolonisation engagé par l’ONU.
Ce soutien renouvelé a été exprimé par la deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol et leader de Sumar, Yolanda Diaz, à l’occasion de la manifestation annuelle organisée samedi dans la capitale espagnole pour condamner les sinistres accords tripartites de Madrid, signés le 14 novembre 1975, selon l’Agence de presse sahraouie SPS.
« Comme nous l’avons toujours fait, nous apportons ici, sans la moindre ambiguïté, notre soutien au peuple sahraoui au nom de Sumar, et nous continuerons à le faire. Nous ne sommes pas d’accord avec le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, au pouvoir), que ce soit sur ce dossier (sahraoui) ou d’autres questions internationales », a déclaré Mme Diaz.
La deuxième vice-présidente a ajouté que sa formation continuera d’exiger le respect du droit international au Sahara occidental occupé.
Dans ce sens, elle a déclaré que « la majorité des membres du Congrès des députés d’Espagne maintiennent aujourd’hui une position claire et sans équivoque, puisque le Parlement national a déjà voté à une large majorité plusieurs résolutions liées à la question sahraouie, ce qui montre que nous restons fidèles aux mêmes positions qui prévalaient avant le revirement du Parti socialiste concernant la question du Sahara occidental ».
Pour sa part, la dirigeante du parti Podemos, Isa Serra, a affirmé qu’elle participait à la manifestation pour « défendre le droit du peuple sahraoui à son autodétermination », assurant ne pas être d’accord ni avec la politique étrangère du chef du gouvernement Pedro Sanchez, ni avec « le chantage » du Maroc.
Election présidentielle anticipée 7 septembre 2024 : des partis politiques soutiennent