Ghaza: Oxfam dénonce l’utilisation par l’entité sioniste de l’eau comme « arme de guerre »

Ghaza: Oxfam dénonce l'utilisation par l'entité sioniste de l'eau comme "arme de guerre"

GHAZA – L’ONG Oxfam a déclaré que l’entité sioniste utilisait l’eau comme « arme de guerre » contre les populations de la bande de Ghaza, où l’approvisionnement en eau a chuté de 94 %, soit à environ cinq litres par jour et par personne.

Un rapport d’Oxfam publié jeudi indique qu’au 3 juin, l’entité sioniste avait en moyenne endommagé ou détruit cinq sites d’infrastructures d’eau et d’assainissement tous les trois jours depuis le début du conflit le 7 octobre.

Cela a entraîné la destruction de 70 % de toutes les pompes d’évacuation des eaux usées et de 100 % de toutes les usines de traitement des eaux usées, ainsi que des principaux laboratoires d’analyse de la qualité de l’eau à Ghaza.

Le rapport ajoute que la ville de Ghaza a « perdu presque toute sa capacité de production d’eau, avec 88 % de ses puits d’eau et 100 % de ses usines de dessalement endommagées ou détruites ».

Au total, Oxfam a constaté que la quantité d’eau disponible à Ghaza a diminué de 94 %, pour atteindre 4,74 litres par jour et par personne, soit un peu moins d’un tiers du minimum recommandé en cas d’urgence et moins qu’une seule chasse d’eau.

Jim Clarken, responsable d’Oxfam Irlande, a déclaré que l’entité sioniste avait déjà utilisé « la famine comme arme de guerre », signalant que « nous sommes désormais témoins de l’utilisation de l’eau comme arme, ce qui a déjà des conséquences mortelles ».

Le rapport d’Oxfam souligne également l’impact que ce manque d’eau potable et d’assainissement a sur la santé des habitants de Ghaza, plus d’un quart (26 %) de la population tombant gravement malade à cause de maladies facilement évitables.

L’ONG a déclaré que ce chiffre est basé sur une analyse des données de l’Organisation mondiale de la santé.

Lama Abdul Samad, spécialiste de l’eau et de l’assainissement chez Oxfam, a fait remarquer que « la restriction délibérée de l’accès à l’eau n’est pas une tactique nouvelle » et que le gouvernement de l’occupation « prive les Palestiniens de Cisjordanie et de Ghaza d’une eau sûre et suffisante depuis de nombreuses années ».

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