Ghaza: L’entité sioniste empêche l’UNRWA d’envoyer de l’aide alimentaire au nord de l’enclave palestinienne

GHAZA (Territoires palestiniens occupés) – L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé dimanche, par la voix de son chef, être désormais formellement interdite par l’entité sioniste de toute livraison d’aide alimentaire dans le nord de la bande de Ghaza, indique l’agence Wafa.

« En dépit de la tragédie qui se déroule sous nos yeux, les autorités sionistes ont informé l’ONU du fait qu’elles n’approuveraient plus de convois alimentaires de l’Unrwa dans le nord » de la bande de Ghaza, a annoncé Philippe Lazzarini sur X, soulignant que l’agence reste « la principale ligne de vie pour les réfugiés palestiniens ».

L’agence n’avait dans les faits plus pu distribuer de l’aide dans ce secteur, où le risque de famine est le plus criant, depuis le 29 janvier, a précisé sa porte-parole Juliette Touma. Elle peut en revanche continuer à le faire dans la partie sud.

« Empêcher l’Unrwa d’apporter de la nourriture, c’est en fait refuser la possibilité de survivre à des gens qui ont faim », a réagi le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a appelé à revoir « urgemment » cette décision.

Selon l’ONU, la grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Ghaza sont menacés par la famine. La situation est particulièrement grave pour les au moins 300.000 personnes restées dans le nord du territoire, où l’acheminement de l’aide est encore plus difficile.

Il y a une semaine, l’occupation sioniste a empêché le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, d’entrer dans la bande de Ghaza, rappelle Wafa.

De son coté, le ministère des affaires étrangères palestinien a condamné la décision de l’occupation sioniste d’empêcher l’UNRWA, d’apporter des secours dans le nord de la bande de Ghaza.

Le ministère a estimé, dans un communiqué dimanche soir, que cette décision est très dangereuse, car elle aggravera la famine et les meurtres dus à la faim et à la soif, et constituerait une menace directe pour une institution internationale prestigieuse et crédible au service des réfugiés palestiniens.

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