GHAZA – Le système de santé est « à quelques heures de l’effondrement » dans la Bande de Ghaza, faute de carburant, ont averti lundi, les autorités sanitaires palestiniennes.
« Nous sommes à quelques heures d’un effondrement du système de santé dans la bande de Ghaza, en l’absence du carburant nécessaire pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, les ambulances et les moyens de transport du personnel », ont alerté les autorités.
Mercredi, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), avait appelé à un « approvisionnement urgent » en carburant dans la bande de Ghaza, soulignant qu’il ne peut y avoir d’eau sans carburant, que les hôpitaux ne peuvent pas fonctionner et que les médicaments et l’aide alimentaire ne peuvent être distribués.
Ces nouvelles alertes des autorités sanitaires palestiniennes, et des agences onusiennes interviennent après la prise par l’entité sioniste du point de passage vital de Rafah.
Dans un post publié sur son compte sur la plateforme X, le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait précisé, mercredi, que l’hôpital Abu Youssef al-Najjar, l’un des trois hôpitaux de Rafah, était hors service en raison des opérations militaires sionistes à Rafah, soulignant que la fermeture du poste-frontière « entrave les activités des Nations unies et paralysent l’acheminement du carburant ».
Sans carburant, « toutes les opérations humanitaires seront interrompues ».
Ghaza: le système de santé est « à quelques heures de l’effondrement »