Ghaza: l’Afrique du Sud demande à l’entité sioniste d’appliquer l’arrêt de la CIJ

JOHANNESBURG – La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a appelé mercredi l’entité sioniste à appliquer l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ), qui avait ordonné à l’occupant sioniste de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour empêcher des actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Ghaza.

« La décision de la CIJ affirme l’importance des institutions de gouvernance mondiale, y compris les organes de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et il reste vital pour tous les Etats membres de respecter et d’appliquer les décisions de la Cour », a déclaré Mme Pandor lors d’un point de presse à Pretoria, la capitale administrative du pays. 

Selon la ministre, « les Etats tiers doivent également agir indépendamment et immédiatement » pour empêcher l’entité sioniste de perpétrer un génocide et s’assurer qu’ils ne sont pas eux-mêmes en violation de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide en aidant ou en assistant à la perpétration d’un génocide.  

« L’Afrique du Sud continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à tous les actes d’apartheid et de génocide contre le peuple palestinien et pour l’accompagner vers la réalisation de son droit collectif à l’autodétermination », a assuré Mme Pandor.

La ministre a ajouté que l’Afrique du Sud se réjouissait du soutien exprimé par plusieurs pays et encourageait les Etats qui souhaitaient aussi s’adresser à la Cour à intervenir dans la procédure afin d’envoyer un message fort à la communauté internationale, à savoir que la situation dans la bande de Ghaza « est indéfendable ». 

Pour rappel, l’Afrique du Sud a déposé, le 29 décembre dernier, une requête auprès de la CIJ contre l’entité sioniste pour crimes génocidaires à Ghaza, et la CIJ a ordonné vendredi dernier à celle-ci de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher les actes génocidaires dans l’enclave palestinienne, théâtre d’agressions barbares depuis le 7 octobre 2023.

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