Ghaza : la Chine exhorte l’entité sioniste à « cesser d’utiliser l’aide humanitaire comme monnaie d’échange »

NEW YORK (Nations unies)- Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Fu Cong, a exhorté mardi l’entité sioniste à lever les restrictions sur l’accès humanitaire à Ghaza et à « cesser d’utiliser l’aide humanitaire comme monnaie d’échange », alors que la situation humanitaire déjà désastreuse se détériore davantage dans l’enclave palestinienne, ravagée par plus d’un an d’agression génocidaire.

S’adressant mardi soir au Conseil de sécurité de l’ONU sur la sécurité alimentaire à Ghaza, M. Fu a déclaré que « les questions humanitaires ne pouvaient pas être politisées, et que la faim ne pouvait pas non plus être utilisée comme une arme ». « Il s’agit là d’un principe fondamental du droit humanitaire international ».

Le plus grand défi dans l’augmentation de l’aide humanitaire « ne réside pas dans la pénurie d’approvisionnement humanitaire, mais dans les restrictions imposées (par l’occupant sioniste) à l’accès humanitaire », a indiqué le diplomate chinois, appelant l’entité sioniste à « ouvrir immédiatement tous les points de passage et à lever effectivement les obstacles à l’accès humanitaire dans toute la bande de Ghaza ».

L’entité sioniste, selon Fu Cong, « restreint l’accès humanitaire d’une part, et accuse l’ONU et les agences humanitaires d’inaction de l’autre part. C’est inacceptable », a-t-il fustigé, tout en appelant l’entité sioniste à « coopérer pleinement avec l’ONU et les autres agences humanitaires ».

« La clé du problème est que la puissance occupante, doit remplir ses obligations en vertu du droit international et ne devrait pas être autorisé à utiliser l’aide humanitaire comme monnaie d’échange », a noté Fu Cong.

Soulignant qu’un cessez-le-feu immédiat et durable à Ghaza et une mise en œuvre rapide de la solution à deux Etats constituaient « une voie fondamentale vers la fin du conflit et le rétablissement de la paix », il a aussi exhorté l’entité sioniste à mettre fin à ses « actions militaires » à Ghaza et à ses violations à l’encontre du Liban et d’autres pays de la région.

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