L’Algérie appelle au calme et à la retenue

L’Algérie appelle au calme et à la retenue - Algérie

L’Algérie, qui assume la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, a renouvelé son appel à la fois à l’Ukraine et à la Russie pour qu’elles fassent preuve de calme et de retenue afin de progresser vers un arrêt de l’escalade des tensions, tout en insistant sur la nécessité de garantir la sécurité des civils en tant que priorité absolue.

Lors d’une intervention du représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Amar Ben Jamel, lors d’une réunion consacrée à la question « Maintien de la paix et de la sécurité en Ukraine », il a déclaré : « Nous appelons une nouvelle fois les deux parties au conflit à cesser les hostilités sans conditions et à faire preuve de calme et de retenue afin de progresser vers un arrêt de l’escalade des tensions ».

Il a également appelé la Russie et l’Ukraine à respecter pleinement leurs engagements en vertu du droit international, y compris du droit international humanitaire, soulignant qu’il est impératif d’éviter « les attaques contre les civils et les infrastructures civiles » en toutes circonstances, ajoutant que la protection des civils doit être une « priorité » pour les deux parties.

Le représentant de l’Algérie, M. Ben Jamel, a insisté sur la nécessité d’inverser cette dynamique et de tendre vers une désescalade des tensions, car l’escalade n’a jusqu’à présent eu que des conséquences négatives sur les populations civiles.

D’autre part, M. Ben Jamel a affirmé : « Nous renouvelons notre appel aux deux parties pour qu’elles s’engagent dans un véritable dialogue et des négociations afin de mettre fin à cette guerre », ajoutant qu’il « incombe à la Russie et à l’Ukraine, ainsi qu’à la société civile, d’offrir une véritable chance à un dialogue global et constructif pour obtenir des résultats positifs ».

Il a souligné : « Nous ne voyons rien de concret » jusqu’à aujourd’hui en matière de réduction des tensions.

Enfin, il a souligné que les répercussions économiques commencent à se faire sentir à l’échelle mondiale, en particulier dans les pays en développement, depuis le début de cette guerre qui a fait de nombreuses victimes innocentes, provoqué une souffrance considérable, des déplacements massifs de populations et la destruction d’infrastructures essentielles.

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