Ghaza: L’armée d’occupation sioniste arrête plusieurs journalistes à l’hôpital al-Shifa 

GHAZA – Le bureau des médias du gouvernement à Ghaza a affirmé lundi que l’armée d’occupation sioniste a arrêté plusieurs journalistes alors qu’ils effectuaient leur travail à l’intérieur du complexe médical al-Shifa, dans la ville de Ghaza, et les avait emmenés vers une destination inconnue « après les avoir maltraités et battus ».

Depuis l’aube de lundi, l’armée d’occupation sioniste continue son agression contre le complexe médical, malgré la présence de milliers de malades, de blessés et de déplacés.

Dans un communiqué, le Bureau des médias a condamné « dans les termes les plus fermes les violations flagrantes commises par l’armée d’occupation contre les journalistes ».

Il a tenu l’armée d’occupation sioniste et la communauté internationale « entièrement responsables de la sécurité et de la vie des journalistes qui ont été conduits par l’armée sioniste vers une destination inconnue, après un violent passage à tabac ».

Plus tôt lundi, des témoins oculaires ont déclaré que les forces d’occupation sioniste ont attaqué des journalistes, dont le correspondant d’Al Jazeera Ismail al-Ghoul, avant de leur bander les yeux, de les menotter et de les emmener vers une destination inconnue.

Depuis le 7 octobre 2023, l’entité Sioniste mène une agression génocidaire dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l’occupant sioniste à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « génocide ».

L’entité Sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.

L’agression sioniste a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

L’entité Sioniste est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à l’occupant sioniste de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils de Ghaza.

A lire également

Lire également