Formation professionnelle: la réouverture des établissements privés au même titre que les établissements publics

ALGER – La réouverture des établissements privés de formation agréés par l’Etat, se fera au même titre que les établissements publics, en prenant en considération l’évolution du suivi de la pandémie de coronavirus (Covid-19), a précisé jeudi le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

La réouverture des établissements privés de formation se fera au même temps que celle des établissements publics de formation, a indiqué le ministère dans une déclaration à l’APS, mettant l’accent sur l’importance qu’il accorde aux établissements privés agréés, considérés comme indissociables du système de la formation professionnelle, en vue d’assurer une formation de qualité aux stagiaires leur permettant de s’intégrer dans le monde de l’emploi.

Suite à la demande d’autorisation exceptionnelle de réouverture partielle des établissements privés de formation, formulée par l’Association nationale des établissements de formation agréés (ANEFA), le ministère a exprimé le regret de ne pas répondre favorablement à cette demande, tout en expriment sa « compréhension » quant à la situation difficile que traversent ces établissements dans le contexte sanitaire actuel.

Le ministère a rappelé, à ce propos, qu’au vu des risques inhérents à la pandémie de Covid-19, il a été procédé à la fermeture de l’ensemble des établissements de formation publics et privés agréés, en application des décisions du président de la République et des mesures annoncées par le Premier ministre.

De son côté, l’ANEFA a indiqué, dans un communiqué, que « 750 établissements privés de formation, contraints de fermer dans le cadre des mesures de confinement suite à la crise sanitaire, risquent de disparaître », précisant que « depuis le 12 mars, les établissements de formation ont été sommés de fermer, dans le cadre des mesures de confinement prises par le Gouvernement ».

« De plus, les récentes directives ministérielles de reconduction du confinement et d’annonce d’une rentrée au mois de septembre/octobre mettent en jeu la survie de nos établissements. Cet arrêt obligatoire de nos activités pendant 8 mois, sans mesures d’accompagnement par l’Etat, entrainera inéluctablement une importante perte d’emplois directs et indirects, ainsi que la faillite de nombreux établissements et la libération des stagiaires », a ajouté l’association.

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