Enseignement supérieur: signature d’une convention avec les secteurs des Mines et de la Pêche - Algérie

Enseignement supérieur: signature d’une convention avec les secteurs des Mines et de la Pêche

Enseignement supérieur: signature d'une convention avec les secteurs des Mines et de la Pêche

ALGER- Le ministère de l’Enseignement supérieur et de recherche scientifique a signé, jeudi à Alger, des conventions cadres avec les ministères des Mines, de la Pêche et des productions halieutiques visant à permettre aux deux secteurs d’exploiter les expériences scientifiques pour la relance de l’économie nationale et la réalisation du développement durable.

Le ministère a signé également des conventions administratives avec les Universités de Béjaïa et d’Oran et l’Ecole Nationale Supérieure des Mines et Métallurgie d’Annaba (ENSMM) et le Centre universitaire de Tindouf.

Ont pris part à la cérémonie de signature de ces Conventions, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane et le ministre des Mines, Mohamed Arkab et le ministre de la Pêche et des productions halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi.

Au terme de la cérémonie de signature, M. Benziane a déclaré que ces conventions de coopération et de partenariat s’inscrivent dans le cadre du rapprochement de l’entreprise de l’Université, et la garantie de l’ouverture du secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur l’environnement économique national et international.

Il a ajouté que ces conventions revêtent une grande importance, en ce sens qu’elles fixent les domaines d’intérêt commun et les modalités de mise en oeuvre des programmes de coopéraiton bilatérale, ce qui permettra, selon lui, de répondre aux objectifs prioritaires consistant en la mise en place d’une stratégie pour l’étude des projets, la formation, l’échange de connaissances techniques et scientifiques, et ce en sus de permettre aux élèves d’effectuer des actions sur le terrain en milieux professionnel.

Le ministre a souligné que cette convention permettra d’effectuer des recherches communes, notamment dans la recherche de développent au niveau des entreprises, avec la contribution à l’élaboration de solutions adéquates par le biais de l’innonvation et du développement technologique.

Pour sa part, M. Arkab a affirmé que les conventions de partenariat sont très importantes pour le secteur des mines qui contribuera à la diversification de l’économie du pays, de par son rôle dans la création de la richesse, à travers la garantie de la matière première des industries manufacturières et la réalisation du développement durable.

Il a souligné, dans ce sens, que ces conventions ne resteront pas lettres mortes, mais seront appliquées sur le terrain, à travers la concrétisation de projets importants, rappelant le projet d’exploitation de la mine de Ghar Djeilet qui connaîtra « une véritabe relance ».

Il a fait savoir que les universités de Tindouf et d’Oran contribueront à ce projet à travers l’élaboration du cahier de charge et des études préliminaires ainsi que la réalisation et l’exploitation du projet. 

 «Toutes ces étapes seront effectuées avec l’accompagnement des experts algériens en technologies de pointe», a souligné le ministre des Mines.

M.Arkab a évoqué le projet d’exploitation du gisement de zinc de Oued Amizour à Bejaia, qui nécessite de nouvelles et hautes technologies, en ce sens que le ministère fera appel à des experts, des universitaires locaux et des centres de recherche scientifique pour sa réalisation et son exploitation.

Il a également cité le projet de mine de phosphate à l’est du pays, s’étendant de Tebessa à Souk Ahras en passant par Annaba et dont le lancement est prévu le premier trimestre 2021.

Pour le ministre, la réalisation de ce projet se concrétisera à l’aide des experts de l’université d’Annaba et de l’Ecole nationale supérieure des mines et de métallurgie située dans ladite wilaya.Le ministre des Mines s’est félicité de la politique du Gouvernement visant à relancer le secteur minier.

De son côté, M. Ferroukhi a mis en avant l’importance de cette convention pour le développement et la modernisation du secteur à travers la réalisation de matériels et d’équipements locaux (navires, moyens de pêche comme les cages flottantes), affirmant que cet accord renforcera la maitrise de la fabrication des aliments et la gestion des fermes aquacoles via des systèmes intelligents.

Les deux secteurs peuvent à travers ce partenariat concrétiser davantage de coopération et de coordination pour mieux connaître les ressources biologiques hydriques et l’élaboration de programmes communs en matière de la formation, la recherche scientifique et l’expertise, a-t-il dit.

Evoquant le contenu de la convention, le ministre a indiqué que cette dernière tend à encourager les unités de recherche communes dans le domaine de la pêche et des produits halieutiques, ainsi que l’orientation des projets de la recherche scientifique et des mémoires de fin d’études vers des thèmes qui contribueront au développement des activités du secteur.Ce secteur et les activités y afférentes sont les principaux fondements fiables pour développer l’économie et faire face à la problématique de la sécurité alimentaire qui revêt une dimension stratégique.

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