Enseignement supérieur: Des formations adaptées aux nouvelles exigences socioéconomiques

Enseignement supérieur: Des formations adaptées aux nouvelles exigences socioéconomiques

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, lundi, que son secteur poursuivait la mise en place de formations adaptées aux nouvelles exigences socioéconomiques, à l’instar de la fabrication de véhicules électriques, afin de soutenir l’orientation de l’Etat vers l’encouragement de la production nationale.

Invité du Forum du quotidien « El Moudjahid », M. Baddari a précisé que la stratégie du secteur reposait sur plusieurs axes, dont « la poursuite de la mise en place des formations en adéquation avec les nouvelles exigences socioéconomiques, à l’instar de l’intégration de la fabrication automobile, notamment électriques pour atteindre l’objectif de produire des voitures électriques par des mains algériennes ».

A ce propos, les services du ministère veillent à « la mise à jour des programmes éducatifs en vue d’améliorer le niveau de qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et promouvoir la visibilité de l’Université algérienne sur la scène internationale, en poursuivant les efforts pour améliorer le classement des établissements universitaires qui ont pu enregistrer, l’année dernière, des résultats encourageants en la matière ».

A cette occasion, M. Baddari a passé en revue « les indicateurs de progression du niveau de qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », citant à titre d’exemple « l’orientation vers l’innovation, l’invention et l’entrepreneuriat ».

Le ministre a, également, rappelé que le secteur compte 96 incubateurs d’affaires, plus de 3.000 espaces pour les start-up et plus de 100 centres de développement de l’entrepreneuriat (CDE), outre l’enregistrement de 1.700 projets destinés à la formation de micro-entreprise et de l’obtention par 405 projets d’un « Label » et de plus de 1.400 brevets d’invention.

Il a, en outre, indiqué que le recrutement de titulaires de doctorat et de magister a permis d’obtenir « des résultats positifs » en termes de rendement scolaire, dont « la baisse du taux d’échec, notamment au 1er cycle de licence, ainsi que l’enregistrement d’un taux de réussite de 95% à l’Ecole supérieure de mathématiques et à l’Ecole supérieure d’intelligence artificielle ».

M. Baddari a, par ailleurs, présenté un exposé détaillé sur la numérisation du secteur, notamment en ce qui concerne les activités pédagogiques, les œuvres universitaires et les structures, précisant que cela s’inscrit dans le cadre de la préparation à l’orientation vers « l’université 4.0 » qui repose sur l’intelligence artificielle et l’utilisation des moyens modernes.

 

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