EHU d’Oran: importance de la biochimie dans le dépistage précoce du cancer

EHU d’Oran: importance de la biochimie dans le dépistage précoce du cancer

ORAN – La cheffe du service de biochimie de l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) « 1er novembre 1954 » d’Oran, Pr Ouslim Saadi Soulaf, a mis l’accent jeudi sur l’importance de cette spécialité dans le dépistage précoce des différents types de cancers.

Dans une déclaration à la presse en marge de la 2ème Journée nationale de biochimie organisée par l’EHU « 1er novembre 1954 » d’Oran en faveur des spécialistes, Pr Saadi Ouslim Soulaf a affirmé que la biochimie, utilisée au niveau mondial, est « très importante dans le dépistage des maladies, dont les différents types de cancers ».

Elle a ajouté qu’en dépit de cela, cette spécialité « n’est pas suffisamment connue chez la plupart des praticiens et même des oncologues, ce qui nous oblige à mettre la lumière sur ce domaine, le faire connaitre comme objectif fondamental de cette manifestation scientifique ».

La spécialiste a souligné que le rôle de la biochimie est d’approfondir le diagnostic de la maladie, afin d’offrir une meilleure prise en charge et œuvrer à un dépistage précoce, efficace et bien orienté, dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour rapprocher la santé du citoyen.

Elle a, en outre, relevé l’importance de la biochimie dans le dépistage précoce du cancer, car, elle offre de plus grandes chances de guérison, notant que l’organisation de deux journées de dépistage précoce du cancer de la prostate ont été organisées, fin novembre dernier, et que le service de biochimie a réalisé des analyses antigéniques spécifiques (PSA) sur plus de 200 personnes qui se sont présentées pour un dépistage précoce, sachant que 10 % de ces cas se sont révélés positifs pour le cancer de la prostate (20 cas).

Le service effectue également le « récidif clinotypique » et des marqueurs tumoraux de différents types de cancers pour son suivi, selon la spécialiste, qui a ajouté que « nous pouvons, à travers ces tests, confirmer la guérison du malade et qu’il ne compte plus de cellules cancéreuses, en plus de déterminer la résistance de la maladie à différents traitements ».

Au cours de cette rencontre, plusieurs interventions ont été animées, notamment sur la génotypique, les cancers des voies biliaires, de l’appareil reproducteur et les leucémies, entre autres.

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