ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a donné lundi à Alger, le coup d’envoi de l’année universitaire 2023-2024 pour les écoles et instituts de formation artistique en Algérie, insistant, à cette occasion, sur la formation, l’excellence académique et l’accompagnement des jeunes talents diplômés de ces établissements.
La cérémonie d’ouverture de l’année universitaire 2023-2024 s’est déroulée au niveau de l’Ecole supérieure des beaux-arts « Ahmed et Rabah Salim Asselah », en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et du conseiller du président de la République, chargé de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, Noureddine Ghouali.
A cette occasion, Mme Mouloudji a affirmé que l’intérêt accordé aux étudiants en arts « découle de l’importance donnée à la formation et à l’excellence académique », à la lumière « des réformes profondes et globales dans le domaine de la formation artistique opérées par le ministère depuis plus d’un (1) an, conformément aux orientations et engagements du président de la République, qui a souligné la nécessité d’accorder un intérêt soutenu à la formation artistique et d’accompagner les jeunes diplômés d’instituts artistiques ».
Elle a, en outre, précisé que « la véritable renaissance de la formation artistique en Algérie ne saurait être réalisée sans la mise en place de mécanismes efficaces », relevant à ce propos l’intérêt qu’elle accorde personnellement à « la conformité des programmes de formation artistique aux normes internationales de qualité, dans le but d’obtenir la reconnaissance et de faciliter le partenariat entre nos établissements de formation et des institutions internationales ».
La ministre a rappelé, dans ce sillage, les réunions tenues avec les formateurs, les encadreurs et les experts afin de procéder à un état des lieux de la situation et de mettre en place des approches scientifiques pour la relance de la formation artistique sur la base de programmes modernes adoptés par les pays développés.
Pour ce faire, Mme Mouloudji a préconisé l’uniformisation des programmes de formation des instituts régionaux en matière de musique et de beaux-arts, l’adaptation des programmes d’enseignement et de formation, l’adoption d’une approche basée sur la compétence et la création de cellules de qualité au niveau des écoles, instituts supérieurs et régionaux de formation.
S’exprimant à cette occasion, M. Baddari a affirmé que le système algérien de l’enseignement supérieur s’attelait à trouver l’équilibre entre l’enseignement, la recherche scientifique et l’innovation afin que le diplômé de ces instituts soit un citoyen productif qui s’adapte aux exigences du pays en vue de contribuer au développement économique. Il a également appelé les étudiants en arts à maitriser les TIC.
La cérémonie a vu la distinction de lauréats diplômés de l’Ecole supérieure des beaux-arts (ESBA-Alger), de l’Ecole nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels (ENCRBC), de l’Institut national supérieur de musique (INSM) d’Alger et de l’Institut supérieur des métiers des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (ISMAS).
Une conférence a été organisée à cette occasion sous le thème « L’art: perception et connaissance » animée par l’académicien et le critique de cinéma, Ahmed Bedjaoui et le comédien et metteur en scène Abdelkader Djeriou.
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