ORAN – L’Ecole nationale supérieure des Douanes d’Oran a organisé mercredi une cérémonie de sortie de la 3ème promotion d’officiers de brigades, présidée par le directeur général des Douanes, Mohammed Ouaret.
Un effectif de 81 officiers compose la nouvelle promotion baptisée du nom de feu Haoua Abdelkader, victime du devoir dont le parcours professionnel a été évoqué à cette occasion.
La dimension qualitative de la formation dispensée par l’Ecole des Douanes d’Oran a été mise en relief par le directeur de l’établissement, l’inspecteur divisionnaire Zergua Ahmed.
Dans son allocution de bienvenue, le responsable a mis l’accent sur le caractère pluridisciplinaire des cursus, rappelant que 14 promotions de douaniers de différentes spécialités ont été formées depuis l’ouverture des portes de l’Ecole d’Oran en décembre 2003.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont au cœur des programmes de formation, donnant ainsi toute son efficience à la mission des futures compétences humaines, a-t-il souligné.
L’inspecteur divisionnaire a également annoncé que son établissement aspire à être agréé par l’Organisation mondiale des Douanes (OMD), signalant que le dossier afférent est en cours d’élaboration.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie, le DG des Douanes a souligné que « la nouvelle promotion d’officiers contribuera à la lutte contre la criminalité douanière sous toutes ses formes ».
M. Ouaret a aussi mis l’accent sur la mission de son corps, évoquant notamment « la protection et la promotion de l’économie nationale ».
Des parades des différentes unités des douanes ont été exécutées lors de la cérémonie, également marquée par la visite d’une exposition sur les activités du corps des Douanes.
La victime du devoir feu Haoua Abdelkader, dont le nom a été attribué à la nouvelle promotion d’officiers de brigades, est né le 18 juillet 1968 à Matmar, dans la wilaya de Relizane. Il rejoint le corps douanier le 13 novembre 1993 à l’issue de sa formation à l’école des Douanes de Terga (Aïn Témouchent), participant dès lors à plusieurs opérations de lutte contre la contrebande ayant donné lieu à la saisie d’importantes quantités de produits.
Il s’est éteint le 1er août dernier à l’âge de 51 ans, suite à une ultime opération d’interception de contrebandiers menée à Relizane, laissant derrière lui une femme et quatre enfants.
Ses qualités professionnelles et humaines ont été évoquées lors d’un vibrant hommage rendu en présence de sa famille, des autorités locales et de représentants des différents corps de sécurité du pays.
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