ALGER- Les participants à la conférence de presse abritée par le Forum de la Sûreté nationale, ont convenu de l’importance de coordonner les efforts pour réaliser davantage d’acquis pour les catégories vulnérables de la société, saluant les acquis concrétisés par l’Algérie en matière de protection des droits de l’enfant et de la femme.
La présidente de l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance (ONPPE), Meriem Cherfi a évoqué durant cette conférence organisée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant et de celle pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, « les grands pas franchis par l’Algérie depuis l’indépendance pour éliminer les séquelles du colonialisme relatives à la situation de l’enfance dans le pays, l’Algérie étant parmi les pays pionniers dans le domaine législatif avec l’institution de nouvelles instances et mécanismes susceptibles de protéger les franges vulnérables de la société ».
S’attardant sur l’importance du rôle de la famille et l’impératif de surveiller les enfants lors de l’utilisation des plateformes des réseaux sociaux et des sites électroniques, Mme Cherfi s’est félicitée des efforts continus de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) en termes de mise à disposition des mécanismes opérationnels nécessaires et de poursuite des contrevenants à travers les 48 wilayas du pays, étant donné que le partenariat avec la Police a « un effet positif et efficace dans la garantie des conditions adéquates pour une vie sécurisée de l’enfant ».
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Elle a salué le sens civique des citoyens qui constituent « un noyau essentiel » pour assurer la protection de l’enfance, rappelant le volume croissant des signalements reçus par l’ONPPE de la part des citoyens à travers le numéro vert « 1111 » ou via les différents supports de communication relevant de l’Organe.
De son côté, le président de de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche, Mustapha Khiati a mis en avant l’expérience algérienne en matière de protection des catégories vulnérables de la société et les moyens et les mécanismes mis en place par l’Algérie, qui ont donné leurs fruits sur le terrain à travers le respect de l’application des lois en vigueur à l’image de la loi sur la protection de l’enfance de 2015″.
Il s’est félicité du rôle humain de la DGSN dans l’accompagnement du réseau de la société civile spécialisé dans la protection de l’enfance à l’effet de consacrer les actions de sensibilisation devant promouvoir les droits de l’enfant aussi bien que de la femme en Algérie, traduisant ainsi « l’intérêt manifeste et la continuité à prodiguer des services de qualité qui contribueront au développement de la culture de communication et à la promotion de la protection des catégories vulnérables de la société ».
Pour sa part, la cheffe du bureau de protection des personnes vulnérables à la direction de la police judiciaire, le Commissaire de police, Yasmina Khaouas, a indiqué que les réalisations de la DGSN en termes d’acquis et d’objectifs de spécialité et de professionnalisme avaient été accomplies « grâce à l’expérience riche et large des brigades créées en 1982 ainsi que leur généralisation sur l’ensemble du territoire national en sus de la coordination avec les partenaires et le recours à l’expérience étrangère ».
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Au sujet des affaires liées aux violences faites aux enfants durant les 10 premiers mois de l’année 2020, la même responsable a fait état de 5.067 affaires dont 2.257 affaires de coups et blessure volontaire et 165 autres de maltraitance outre 7.060 affaires dans lesquelles des enfants sont impliqués.
S’agissant de la violence contre la femme, la DGSN a enregistré une baisse lors des 10 premiers mois avec 5.835 affaires dont la majorité concerne l’agression physique et la maltraitance.
A ce propos, M. Khaouas a évoqué une série de mesures mises en place pour la protection de l’enfant dont l’application des différentes lois issues des conventions et législations internationales et la sensibilisation des enfants, rappelant que les services de la Sûreté nationale avaient organisé plus de 693 activités de sensibilisation depuis le début de l’année en cours en plus de 1.519 activités radiophoniques et 786 autres télévisées. »Ce bilan reflète les efforts consentis par les brigades de protection de l’enfance relevant de la sûreté nationale consistant essentiellement en l’activation de l’action préventive et la lutte contre toutes les atteintes à l’enfance ».
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