ORAN – Des études épidémiologiques dans différentes régions du pays révèlent une « affolante » augmentation dans l’incidence du diabète type 1 chez l’enfant, a indiqué, vendredi à Oran, le président de la Société algérienne de diabétologie, Pr Mourad Samerouni.
Interrogé en marge des 13èmes journées de diabétologie de l’EHU « 1er novembre » d’Oran, ouverte jeudi soir, le Pr Mourad Samerouni, également chef de service de médecine interne au CHU de Beni Messous (Alger), a affirmé que « l’incidence du diabète type 1 est en train d’augmenter de manière assez affolante en Algérie ».
Rappelant que diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui nécessite des injections quotidiennes d’insuline, le spécialiste qui n’a pas souhaité avancer de données chiffrées, a indiqué que des registres pour le suivi du diabète chez l’enfant à Alger, Constantine et Oran convergent et montrent que le diabète chez l’enfant augmente de manière inquiétante.
Cette tendance ne concerne pas l’Algérie uniquement mais la plupart des pays développés ou en développement, ont-souligné des spécialistes-conférenciers lors de cette rencontre scientifique dont le Pr. Serge Halimi chef de service de diabétologie au CHU de Grenoble (France).
« L’incidence (le nombre des nouveaux cas), en France est passée de 7 pour 100.000 habitants à 22 pour 100.000 habitants, en l’espace de 15 ans », a-t-il indiqué soulignant qu’aucun spécialiste ou étude n’a pu définir clairement le cause de cette étrange poussée du diabète », a-t-il affirmé.
« Différentes théories pointent un facteur ou un autre pour expliquer cette situation comme l’alimentation, la sédentarité, les pesticides, l’obésité et autres facteurs, sans qu’aucune ne soit en mesure d’établir un rapport de causalité effectif entre cette pathologie et l’âge précoce des malades », a précisé le même intervenant.
La vitamine D préviendrait le diabète de type 1