Le 30 janvier 1954, Jeffrey Lang, mathématicien américain, voit le jour à Bridgeport, dans l’État du Connecticut. Issu d’une famille catholique, il fréquente une école religieuse où, au cours d’un cours de théologie au lycée, un professeur tente de démontrer l’existence de Dieu à l’aide des mathématiques. Opposé à cette démonstration, Lang débat avec véhémence, ce qui pousse l’enseignant à l’expulser du cours avec un avertissement.
En rentrant chez lui, ses parents, bouleversés par son scepticisme, lui reprochent son athéisme naissant. Jeffrey Lang demeure athée pendant dix ans, poursuivant son parcours académique jusqu’à obtenir un doctorat à l’université Purdue. Il devient ensuite professeur de mathématiques aux universités du Kansas et de San Francisco. C’est en 1980 qu’il embrasse l’islam et rédige plusieurs ouvrages, dont Struggling to Surrender (Le combat pour la foi) et Even Angels Ask (Même les anges s’interrogent – Le voyage de l’islam en Amérique).
Sa conversion à l’islam
Jeffrey Lang raconte que, durant dix ans, un rêve récurrent le hante : il se retrouve dans une petite pièce dépourvue de mobilier, hormis un tapis rouge. Aligné en rangées avec d’autres personnes, il se trouve au troisième rang. Tous s’inclinent en synchronisation, leurs fronts touchant le sol dans un profond silence, tandis qu’une douce lumière filtre à travers une fenêtre. Devant eux, un homme vêtu d’une longue tunique blanche dirige la prière. À chaque réveil, Lang ressent un sentiment de paix inexplicable.
À l’université de San Francisco, il noue une amitié avec un étudiant arabe qui lui offre un exemplaire du Coran. Dès les premières pages, il est bouleversé : « J’avais l’impression d’être face à un maître en psychologie qui sondait les moindres recoins de mon âme. Chaque question qui me traversait l’esprit semblait déjà y trouver une réponse. »
Un jour, Lang décide de visiter la mosquée du campus où deux jeunes hommes discutent. L’un d’eux lui demande s’il souhaite en apprendre davantage sur l’islam. Après une longue conversation, Lang exprime son désir de se convertir. Il prononce immédiatement la chahada, ressentant ces mots comme « des gouttes d’eau rafraîchissant la gorge d’un homme mourant de soif ».
Sa première prière du vendredi
Lang n’oubliera jamais le moment où il a prononcé la chahada pour la première fois : « C’était l’instant le plus difficile de ma vie, mais aussi le plus libérateur. » Deux jours plus tard, il assiste à sa première prière du vendredi.
Alors qu’il est en prosternation, il revit exactement la scène de son rêve récurrent : il est au troisième rang, un tapis rouge sous son front, une lumière filtrant par une fenêtre et l’imam vêtu de blanc récitant le Coran. Pris de stupeur, il se demande s’il est toujours en train de rêver. Submergé par l’émotion, il éclate en sanglots. Après la prière, il contemple les murs de la mosquée, envahi par un sentiment de crainte et d’humilité. C’est à ce moment précis qu’il découvre pour la première fois « l’amour véritable ».
L’islam, une révélation spirituelle
Avant sa conversion, Jeffrey Lang admet qu’il ne comprenait pas la signification profonde de l’amour. Pourtant, à travers sa lecture du Coran, il ressent un flot incommensurable de miséricorde et de compassion. « Ce qui m’a conduit à l’islam, c’est cet amour divin irrésistible. »
Pour lui, l’islam représente une soumission totale à la volonté de Dieu, un chemin vers un épanouissement sans limites et une paix intérieure inégalée. Il décrit le Coran comme un livre d’une force captivante qui l’a profondément transformé, au point de le pousser à se rendre totalement à Dieu.
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