Décès de Abdelhak Benbadis: disparition d’un farouche défenseur de l’islam et de l’identité nationale

CONSTANTINE – Des professeurs et chercheurs, compagnons de feu Abdelhak Benbadis, décédé mardi-soir à l’âge de 103 ans, ont souligné mercredi à Constantine, que le défunt, « portait la bannière de la défense de l’islam, de l’identité nationale et de la patrie ».

« C’est une étoile qui s’est éteinte », ont affirmé les intervenants lors de l’inhumation du défunt au cimetière familial des Benbadis.

Abdelaziz Filali, Président de la Fondation Abdelhamid Benbadis, a évoqué, dans son éloge funèbre, des « grandes qualités du regretté Abdelhak, considéré comme l’un des derniers élèves de son illustre frère ».

M. Filali, qui est également professeur à l’Université Emir Abdelkader des sciences islamiques, a souligné que le défunt a « appris à la source, directement de son frère ainé, an particulier durant les trois dernières années de la vie de Abdelhamid Benbadis, avant de poursuivre son éducation auprès du cheikh Moubarak El Mili ».

Cela a permis à feu Abdelhak de « poursuivre la lutte des érudits pionniers de la renaissance de l’islam en Algérie ».

Pour sa part, M. Abdelhamid Ounissi, proche compagnon du regretté, Abdelhak Benbadis, a souligné que la mort de ce dernier est « très douloureuse », d’autant, a-t-il ajouté, le défunt était une « personne engagée et aimante qui voulait aider tout le monde à comprendre l’islam d’une manière facile et accessible qui nous manquera beaucoup ».

Tous les témoins s’accordent à affirmer que le défunt, à chaque fois qu’il était invité à des conférences, donnait de précieux éclairages sur les actions de l’Association des Oulemas, ses fondateurs, ses luttes et ses écrits laissés en héritage.

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