Invité, dimanche, de la rédaction de la Chaine 3 de la radio Algérienne, le président du pôle jeunesse à la confédération algérienne du patronat citoyen, CAPC, explique que cette économie n’a pas besoin de beaucoup de ressources puisqu’elle s’appuie sur la jeunesse et le savoir. « Nous avons des acquis à faire valoir dans ce domaine-là », précise-t-il.
Voulant argumenter ses dires, il indique que nous sommes les leaders en matière d’indice du développement humain, qui est l’indice majeur en matière d’éducation. « L’Algérie est première en Maghreb et troisième en Afrique », signale-t-il.
Pour lui, cet indice est l’un des vecteurs clés pour l’économie innovante. C’est donc un grand acquis pour notre pays, dit-il, en précisant que l’Algérie a, aujourd’hui, une population de 94% de jeunes alphabétisés, avec bien évidemment deux millions d’étudiants sur le banc des universités.
Maintenant, estime-t-il, il faut se pencher sérieusement sur une véritable vision nationale cohérente où les autorités se contenteront de tracer l’objectif. « Les innovateurs ne peuvent pas être guidés. Il faut juste les canaliser, les centraliser et les laisser faire leur job », explique-t-il.
Évoquant les start-up, l’invité a salué tout ce qui a été fait en 2020, en déclarant qu’en une année seulement on a réussi à définir le statut de start-up, ainsi que ses dispositifs légaux de soutien, qui ont contribué efficacement à structurer l’écosystème de ce type d’entreprises.
Il précise que cela permettra aux jeunes de se structurer et d’avoir plus de visibilité sur le secteur. En revanche, l’invité, a fait observer la nécessité d’adapter ces textes législatifs tout au long de l’évolution de l’écosystème des start-ups.
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