53e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures: des experts soulignent l’importance de valoriser les hydrocarbures à travers le développement de l’industrie manufacturière

ALGER – Des économistes ont mis en avant, samedi  lors d’une conférence organisée à l’occasion du 53e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, la nécessité de valoriser les hydrocarbures, à travers le développement de l’industrie manufacturière, et ce dans l’objectif de créer une plus-value.

Les experts s’exprimaient lors de la conférence organisée par le parti Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ), en présence de la présidente de la formation politique, Fatima-Zahra Zerouati.

Dans son intervention, l’économiste Farid Benyahia a indiqué que « l’Algérie se doit de valoriser les hydrocarbures et de ne pas les exporter à l’état brut, et ce en vue de créer la plus-value qu’offre l’industrie manufacturière », mettant en avant le développement des industries pétrochimiques.

Soulignant que « l’énergie sera le moteur principal » de l’industrie dans le monde, durant les prochaines cinquante années, M. Benyahia a appelé à s’orienter vers la réalisation d’investissements dans les Etats africains qui disposent de ressources énergétiques.

L’expert en économie, Abdelkader Slimani a appuyé l’idée de la valorisation des hydrocarbures, et ce en vue de concrétiser « la sécurité énergétique », rappelant l’importance des investissements du groupe Sonatrach en la matière.

Dans le même contexte, M. Slimani a souligné l’importance pour l’Algérie d’abriter le siège de l’Institut des recherches qui relève du  Forum des exportateurs de gaz (GECF), ainsi que le 7e Sommet de ce Forum qui « dessinera le devenir de l’énergie à l’horizon 2050 ».

L’expert en économie, El Houari Tighersi a abordé dans son intervention, l’importance de l’attrait de l’Algérie des investissements étrangers dans le domaine de l’énergie, et ce  » en vue de bénéficier de technologies nouvelles en la matière, soulignant l’importance de la crédibilité dont jouit l’Algérie, au regard de la stabilité politique et socio-écnomique.

Selon l’expert, le drainage des investissements étrangers dans le domaine de l’énergie permettra d’apporter le financement des projets, transférer les technologies et contribuer au développement de l’industrie manufacturière, à même de permettre la création d’une plus-value.

Quant à Mme Zerouati, elle a estimé dans son allocution d’ouverture que la nationalisation des hydrocarbures « était une halte très importante pour parachever l’indépendance de l’Algérie, en étendant sa souveraineté sur toutes ses richesses ».

Elle a, par ailleurs, affirmé que le 7e Sommet du GECF qu’accueillera l’Algérie du 29 février au 2 mars », est très important, au regard de la conjoncture géo-politique et des approches inhérentes à la transition énergétique », relevant que le gaz a toujours sa place en tant qu’énergie propre ».

 

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