Blida : la presse mondiale a contribué dans l’internationalisation de la Révolution algérienne

« Les médias étrangers ont véritablement contribué à contrecarrer les allégations des organes d’informations français visant à faire échec à la Révolution, en faisant entendre la voix de la lutte algérienne à tous les peuples du monde, qui se sont dès lors solidarisés avec la cause algérienne », a indiqué Debdouche L’hachemi, professeur d’histoire et chef du comité d’organisation de cette rencontre scientifique, abritée par la Faculté des sciences humaines et sociales de l’Université Ali Lounici.

Il a ajouté que la majorité des médias internationaux, représentés notamment par l’ex-Union soviétique, l’Italie et la Suisse, ont été les premiers à défendre la Révolution algérienne et le droit du peuple algérien à l’indépendance, en dénonçant les pratiques inhumaines du colonialisme français.

D’autres médias se sont impliqués dans cette démarche au début de l’année 1956, à l’instar de la presse américaine qui a contribué à transmettre la véritable image de la Révolution et à la sortir du black-out médiatique imposé par la France coloniale.

Quant au président du comité scientifique de ce séminaire, Dr. Mehdi Touati, il a évoqué dans son intervention le « rôle considérable » joué par les médias internationaux dans le soutien de la cause algérienne, en se faisant le porte-voix de l’activité diplomatique et militaire de la Révolution, notant que la presse locale constituait une source d’information importante pour la presse étrangère.

Dr. Touati a, également, souligné le soutien des médias arabes à la Révolution, citant notamment le journal égyptien « El-Ahram » et la Radio tunisienne, qui ont accompagné tous les événements vécus par le peuple algérien durant la révolution de novembre, depuis son déclenchement, jusqu’aux négociations des accords d’Evian.

Dans sa communication intitulée « impact de la presse réformiste sur les positions mondiales », le Dr .Miloud Rahali a, pour sa part, salué le rôle de la presse arabe dans la transmission des activités militaires et diplomatiques de la guerre de libération, loin des fausses allégations des médias français.

Cette rencontre scientifique a été couronnée par une série de recommandations, dont la plus importante propose la mise en exergue du rôle des médias dans la documentation des événements nationaux et la nécessité de création de laboratoires spécialisés dans l’information et l’histoire au niveau du département des sciences humaines, outre l’orientation des étudiants en Master information et communication et histoire, de manière à consacrer leurs mémoires de fin d’études à des sujets historiques.