Architecture: la chercheuse Dalila Senhadji obtient le prix Hypatia International Awards

ORAN – L’architecte, chercheuse et maitre de conférence à l’Université des sciences et de la technologie d’Oran « Mohamed Boudiaf » (USTO-MB), Dr Dalila Senhadji, a reçu le prix Hypatia International Awards à la Biennale d’architecture et de restauration urbaine à Florence (Italie) pour la qualité de son parcours académique et professionnel, a-t-on appris samedi de cette académicienne.

Dans sa 6e édition, le prix Hypatia International Awards à la Biennale d’architecture et de restauration urbaine, qu’a abritée la ville italienne de Florence, a été attribué, octobre dernier, à Dr Senhadji pour la qualité de ses travaux de recherche et pour son parcours académique de plus de 20 ans dans l’enseignement de l’histoire de l’architecture et son engagement dans différents projets internationaux liés à l’urbanisme et à l’architecture.

Dalila Senhadji est parmi les premières, voire la première chercheuse en Algérie depuis 2003, à avoir travaillé sur le patrimoine religieux et  reçu cette distinction internationale. Ses recherches portent principalement sur le patrimoine architectural religieux aux époques arabe, espagnole, ottomane et française. Actuellement, elle travaille sur l’histoire de l’architecture domestique coloniale en Algérie, a-t-elle indiqué à l’APS.

Architecte de formation et maitre de conférences au département d’architecture, Faculté d’architecture et génie-civil à l’USTO, elle est titulaire du diplôme d’architecte, d’un magister et d’un doctorat en architecture spécialité Patrimoine. Elle enseigne l’histoire de l’architecture depuis 20 ans à la même université et encadre en Master et en Doctorat, a-t-elle fait savoir.

Elle est également architecte des sites et monuments protégés ayant travaillé dans de nombreux chantiers et projets, comme architecte dans le projet d’achèvement de la mosquée « Ibn Badis » à Oran et autres projets de réhabilitation du bâtiment des 19e et 20e siècles à Oran.

Mme Senhadji a travaillé comme stagiaire au sein de l’unité du Patrimoine des Etats arabes à l’UNESCO à Paris et est membre associé au Comité international des villes et villages historiques, a-t-on noté.

Elle a été également membre et formatrice au projet européen Erasmus. Il s’agit d’un programme d’études qui vise à former des étudiants non-voyants et malvoyants, handicapés moteurs et sourds sur l’utilisation des moyens technologiques et techniques pour l’assimilation des cours dans les universités.

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