Arbitrage: « La FAF sera ferme avec les arbitres fautifs »

ALGER – La Fédération algérienne de football (FAF) « compte frapper d’une main de fer » pour faire face aux erreurs d’arbitrages, a annoncé mercredi son président Walid Sadi.

« Je ne pardonne plus les erreurs d’arbitrage, je suis prêt à renvoyer tout le monde à la maison. Le temps de l’impunité est révolu, il est temps de revoir ce corps », a affirmé à l’APS le premier responsable de l’instance fédérale.

La première mesure prise par la commission fédérale d’arbitrage (CFA) pour mettre fin aux erreurs des arbitres, a été de convoquer les officiels pour audition, comme cela a été le cas en novembre. Cinq matchs des Ligues 1 et 2 étaient concernés par cette démarche. Pas moins de cinq trios d’arbitres ont été auditionnés le mardi 14 novembre, ainsi qu’un quatrième arbitre.

« Il n’y aura aucune concession avec les arbitres fautifs, y compris les referees internationaux, quitte à leur retirer leur badge d’international, nous n’aurons à faire aucune différence. Même les commissaires de match sont concernés par cette mise en garde. »

Dans une récente circulaire envoyée aux différentes ligues et aux clubs datée du lundi 27 novembre 2023, la FAF a rappelé les conditions organisationnelles et sécuritaires des rencontres, avant, pendant, et après le match.

La FAF a insisté sur l’application stricte et rigoureuse de la réglementation particulièrement en matière de sécurité. Les commissaires de match et arbitres ont été instruits à refuser le déroulement des matchs si les mesures réglementaires ne sont pas réunies. Les officiels sont en droit d’annuler carrément les débats.

« Dans un récent match de championnat, ce n’est pas normal de voir autant de monde sur la main courante », a regretté Sadi.

Avant d’enchaîner : « Si un arbitre finit par commettre des erreurs, cela risque de dégénérer dans les tribunes et mettre la sécurité de la partie en péril. On ne veut pas voir des scènes de violence dans nos stades, les arbitres sont appelés à exercer leur mission d’une manière irréprochable pour éviter tout débordement ».

Par ailleurs, le président de la FAF a affirmé que l’utilisation de l’assistant vidéo à l’arbitrage (VAR) constitue un bon moyen pour minimiser les erreurs d’arbitrage.

« L’introduction de la VAR dans notre championnat constitue l’un de nos projets majeurs, on travaille dessus. Seulement, le processus pour l’intégration de cette technologie dans notre pays nécessite 7 à 8 mois, en plus de son coût élevé, mais on est décidés à franchir le pas. », a-t-il conclu.

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