Approbation du régime indemnitaire de l’imam : nouvel acquis pour la corporation

Approbation du régime indemnitaire de l'imam : nouvel acquis pour la corporation

ALGER – L’approbation du régime indemnitaire de l’imam, lors de la réunion du Conseil des ministres présidée, dimanche, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a été saluée par les membres de ce corps, pour qui il s’agit d’un nouvel acquis leur permettant d’accomplir pleinement leur rôle spirituel.

Dans une déclaration à l’APS, la Fédération nationale des imams et fonctionnaires des affaires religieuses et des wakfs s’est félicitée, par la voix de son Secrétaire général, M. Djeloul Hadjimi, de l’approbation du régime indemnitaire de l’imam, estimant qu' »il s’agit d’un véritable acquis et d’une valeur ajoutée pour les membres de ce corps ».

« La prise en compte des revendications des imams, notamment en ce qui concerne le statut particulier, la revalorisation des salaires et le régime indemnitaire, constitue un nouveau jalon dans le processus de développement » du secteur, a-t-il dit.


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« L’intérêt que porte le président de la République au rôle des imams et des enseignants du Coran dans la consécration du principe d’unité nationale et la consolidation de la cohésion nationale apparaît clairement à travers de telles décisions, qui contribuent à l’édification de l’Algérie nouvelle », a-t-il souligné, relevant que « ces décisions viennent aujourd’hui concrétiser les engagements pris par le président de la République lors de sa campagne électorale ».

De son côté, le membre de la Commission ministérielle de la Fatwa, M. Yahia Sari, a salué la décision prise en Conseil des ministres au profit des imams, considérant qu' »elle vient en prolongement d’un précédent acquis fondamental : l’institution, par le président de la République, d’une Journée nationale de l’imam ».

« L’intérêt particulier porté aux imams par le président de la République s’est manifesté à tarvers la valorisation de leur statut scientifique et spirituel, qui est de nature à renforcer leur rôle en tant que vecteur de sécurité pour la société en leur qualité de garants du référent religieux algérien », a-t-il affirmé.

L’intervenant a en outre fait observer que « la prise en charge des préoccupations de l’imam sur le plan financier lui permettra de se consacrer pleinement à sa mission de prédication et de sensibilisation ».

Pour l’imam de la mosquée « Tariq Ibn Ziyad » dans la commune d’Oued Koriche (Alger), Toufik Mekidèche, la décision prise en Conseil des ministres « sert l’intérêt supérieur de la nation », en ce qu’elle permettera aux imams de « mener leur mission dans les meilleurs conditions ».

« L’imam joue également un rôle éminement spirituel, visant à orienter et à guider la société au mieux des intérêts du pays », a-t-il expliqué.

 

 

 

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