Année 2023: des progrès significatifs pour l’internet et les télécommunications

ALGER – L’Algérie a réalisé, en 2023, des progrès significatifs dans le déploiement d’internet très haut débit, grâce aux instructions fermes du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de ce volet un axe prioritaire de ses engagements envers le peuple.

Le président Tebboune a souligné la nécessité d’assurer une meilleure qualité du débit et du raccordement à internet, le but étant d’améliorer le niveau des prestations dans les secteurs vitaux, avec comme objectif la généralisation de la fibre optique.

Ces progrès concernent notamment le déploiement tout azimut de la technologie FTTH (fibre optique jusqu’au domicile) à travers l’ensemble du territoire national, une technologie qui offre des débits très élevés et une connexion de qualité, indispensables pour les usages numériques modernes, tels que le télétravail, l’enseignement à distance ou le streaming vidéo.

A la faveur de ces efforts, le nombre d’abonnés à la fibre optique a connu une croissance exponentielle ces dernières années, passant de 53000 en début 2020 à un million, début novembre 2023.

Cette stratégie vise à raccorder les nouveaux pôles urbains à la fibre optique, tout en poursuivant l’opération de basculement des réseaux d’accès fixes existants, basés sur le cuivre, vers des technologies plus performantes comme le FTTH en vue de garantir une meilleure qualité de service à tous les abonnés.

A cet égard, les progrès réalisés sont jugés encourageants, puisque le nombre d’abonnés à l’internet fixe (toutes technologies confondues) est passé de 3,5 millions en début 2020 à 5,3 millions en septembre 2023, représentant, ainsi, une augmentation de plus de 50 % en trois ans.

Le ministère de la Poste et des Télécommunications s’est engagé à poursuivre les efforts pour atteindre son objectif de 6 millions d’abonnés à l’internet fixe d’ici 2024, soit les 2/3 des foyers. 

Cet accroissement du nombre d’abonnés a été accompagné par l’amélioration du service fourni, à travers l’augmentation du débit internet fixe minimum de 2 à 10 Mbps avec des offres pouvant atteindre jusqu’à 300 Mbps pour le résidentiel.

En matière d’internet mobile, l’Algérie a réalisé des progrès notables avec la libération de bandes de fréquences supplémentaires et l’accélération du déploiement de la 4G qui ont permis d’atteindre une couverture de 85 % de la population.

Le nombre d’abonnés à l’internet mobile (3G/4G) a ainsi augmenté de manière significative, passant de 37 millions en début d’année 2020 à 45 millions en 2023. De plus, la moyenne mensuelle de consommation des données via le mobile est passée de 3,7 Go à 8,6 Go.

Afin de permettre un accès équitable partout et pour tous, notamment au niveau des zones enclavées, l’Etat a mis en place un mécanisme qui permet de faire bénéficier de services de télécommunications les localités de moins de 2000 habitants.

A ce titre, une procédure en vue de concrétiser un nouveau programme visant à couvrir 1400 localités à travers le pays, par des services de communications électroniques mobiles (téléphone + internet), a été lancée en juillet dernier.

Ces améliorations du taux de pénétration de l’Internet, d’une part, et de la performance des réseaux fixe et mobile, d’autre part, ont été rendues possibles grâce à l’augmentation de la bande passante internationale, dont la capacité équipée est passée de 1,5 Térabit par seconde (Tbps) au début de 2020 à 7,8 Tbps, actuellement.

En plus du réseau fixe et mobile, l’Algérie s’est appuyé sur les services de télécommunications via satellites, à travers Alcomsat-1, le 1er satellite de télécommunications algérien, qui a permis de faire un bond en avant dans le déploiement de l’internet à l’ensemble du territoire algérien, y compris les zones rurales et isolées.

La « forte » demande enregistrée par Algérie télécom satellite (ATS) de la part des différents secteurs utilisateurs nationaux pour les services de télécommunications par satellite a conduit à une exploitation « quasi-totale » de la capacité satellitaire d’Alcomsat-1, utilisée notamment pour fournir des services internet, de téléphonie, de téléconférence, de télémédecine et de télé-éducation, note l’Agence spatiale algérienne (ASAL).

Cette situation rend indispensable, selon l’ASAL, l’avènement d’un deuxième satellite Alcomsat-2, qui permettra de répondre à la demande croissante des utilisateurs pour les services de télécommunications par satellite.

En consécration de ses efforts, l’Algérie a progressé de 14 places dans l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication, selon le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Après avoir occupé la 102e place, l’Algérie se classe désormais à la 88e sur 169 pays membres de l’Union, avec un score de 77,8 points, dépassant ainsi la moyenne africaine (47,4 points), la moyenne des pays arabes (74,5 points) et la moyenne des pays à revenu moyen (62 points).

 

 

 

 

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