Agressions au Phosphore blanc: le Liban porte plainte contre l’entité sioniste

Agressions au Phosphore blanc: le Liban porte plainte contre l'entité sioniste

BEYROUTH – Le Liban a chargé mardi sa mission auprès de l’ONU de porter plainte contre l’occupant sioniste, qu’il accuse d’avoir utilisé du phosphore blanc dans ses agressions répétées contre le Liban et l’incendie délibéré des forêts dans le Sud du pays, selon la diplomatie libanaise.

« J’ai chargé la mission libanaise à l’ONU de déposer une nouvelle plainte auprès du Conseil de sécurité pour condamner » l’utilisation par l’entité sioniste « du phosphore blanc lors de ses attaques répétées contre le Liban et l’incendie délibéré des forêts », a indiqué mardi le ministère libanais des Affaires étrangères, citant le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib.

Depuis le début des agressions sionistes, responsables libanais et ONG, dont Amnesty International mardi, accusent l’entité sioniste d’utiliser du phosphore blanc.

Le ministre libanais de l’Agriculture, Abbas Haj Hassan, cité par des médias a affirmé que « grâce à une enquête préliminaire menée par le ministère » (…), ils ont détecté 128 incendies résultant des bombardements de l’armée d’occupation sioniste au phosphore blanc.

Les bombardements sionistes ont « complètement incendié au moins 40.000 oliviers, en plus de vastes zones forestières », a-t-il souligné, condamnant « une violation totale de la souveraineté » du Liban.

Les bombes au phosphore sont des armes incendiaires dont l’usage est interdit contre des civils, selon une Convention signée en 1980 à Genève.

Selon l’agence de presse officielle libanaise ANI, au moins un incendie n’était pas encore éteint mardi.

Plus tôt mardi, Amnesty International a affirmé qu’elle disposait de preuves de l’utilisation par l’occupant sioniste du phosphore blanc entre le 10 et le 16 octobre, dans le Sud du Liban.

L’une de ces attaques « doit faire l’objet d’une enquête en tant que crime de guerre car il s’agissait d’une attaque aveugle qui a blessé au moins neuf civils » dans le village de Dhayra, a déclaré l’ONG dans un communiqué.

Mi-octobre, Human Rights Watch (HRW) avait également accusé l’occupant sioniste d’utiliser du phosphore blanc à Ghaza et au Liban, les 11 et 12 octobre.

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