DJEDDA – L’Organisation de coopération islamique (OCI) a salué, jeudi, la démarche du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, portant l’activation de l’article 99 de la Charte des Nations unies pour alerter le Conseil de sécurité sur la situation dramatique à Ghaza.
Le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a salué la démarche du secrétaire général de l’ONU, soulignant que celle-ci constitue « une étape importante et nécessaire pour activer le rôle et la responsabilité des institutions de l’ONU, en particulier du Conseil de sécurité, en vue de mettre un terme à l’agression sioniste continue contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza ».
Mercredi, les Nations unies ont annoncé que pour la première fois depuis qu’il est à ce poste, le secrétaire général de l’ONU a activé l’article 99 de la charte des Nations unies pour alerter les membres du Conseil de sécurité sur « un risque grave d’effondrement du système humanitaire » dans la bande de Ghaza.
L’article 99, l’un des quatre qui définissent les fonctions du secrétaire général, lui donne le pouvoir de « porter à l’attention du Conseil de sécurité toute question qui, à son avis, peut menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».
Antonio Guterres, dans une lettre, a appelé les membres du Conseil de sécurité à faire pression pour éviter une catastrophe humanitaire et réitère son appel à la déclaration d’un cessez-le-feu humanitaire. « C’est urgent », a insisté le chef de l’ONU.
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée sioniste mène une guerre dévastatrice dans la bande de Ghaza, qui a fait jeudi soir 17 177 morts, en plus de 46 000 blessés, outre des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.
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