Adrar: la Cour constitutionnelle, un socle consécrant les règles du système judiciaire constitutionnel

Adrar: la Cour constitutionnelle, un socle consécrant les règles du système judiciaire constitutionnel

ADRAR – La Cour constitutionnelle constitue « un socle pour asseoir les règles du système judiciaire constitutionnel et garantir la suprématie de la Constitution, des droits et libertés », ont souligné les participants à une journée d’étude sur « les nouveaux pouvoirs de la Cour constitutionnelle, à la lumière des amendements constitutionnels du 1er novembre 2020 », tenue, dimanche à l’université « Ahmed Drayia » d’Adrar, à l’initiative de la Cour constitutionnelle.

Dans son intervention, M. Abdelouaheb Kherief, membre de la Cour constitutionnelle, qui représentait le Président de cette instance, a affirmé que les derniers amendements apportés à la Constitution algérienne, ont fait du citoyen « le garant des droits et libertés », estimant que ces acquis constitutionnels requièrent une convergence d’efforts allant dans le sens d’assurer la connaissance par le citoyen du volet juridique en termes de droits et libertés et la maitrise des questions liées au langage juridique d’usage.

Cette rencontre, encadrée par des spécialistes en droit issus du secteur de la Justice et de l’université d’Adrar, intervient dans le cadre de la poursuite de l’opération initiée pour diffuser la culture constitutionnelle et faire connaitre les différentes spécialités de la Cour constitutionnel, en tant qu’institution de contrôle, conformément à une méthodologie permettant aux différentes institutions de l’Etat d’être en contact direct avec cette instance, selon les organisateur de cet évènement.  

Cet évènement a pour objectif, également, d’orienter l’intérêt des professeurs d’université vers les questions constitutionnelles et les encourager à faire des recherches dans des domaines en relation avec la Cour constitutionnelle, pour élaborer des études académiques.

Cette journée d’étude a été une occasion pour les universitaires, magistrats, avocats, chercheurs, auxiliaires de la justice et les étudiants ainsi que les représentants de la société civile pour consolider leur savoir en matière du droit constitutionnel, notamment les dispositions adoptées à la lumière de la Constitution du 1er novembre 2020.

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