ALGER – Le compte à rebours a commencé, le mois sacré du Ramadhan touchera bientôt à sa fin, laissant place à l’avènement de l’Aïd El-Fitr. Parallèlement, les préparatifs ont été lancés notamment pour la confection des gâteaux et connaissent un rythme spécial et accéléré, caractérisé par la préparation ou les commandes des différents types de gourmandises oscillant entre le traditionnel et le moderne.
Parmi les types qui s’imposent dans les préparatifs de l’Aïd El-Fitr, le point en commun entre toutes les femmes algériennes au travail ou au foyer, figurent les gâteaux traditionnels qui se faufilent pour marquer leur présence sur les tables bien dressées de cette occasion spéciale, à l’instar de l’incontournable Baklawa, le fameux Makrout ou encore le Tcharak tant attendu.
Dans ce cadre, plusieurs pages sur les réseaux sociaux spécialisées dans les gâteaux traditionnels ont déjà commencé à proposer leurs créations, promouvant ainsi les gâteaux algériens dans leurs diverses formes et types.
A cette occasion, les femmes spécialistes en art culinaire révèlent une belle image des gâteaux algériens dont l’apparence, notamment à travers les pages Facebook, Instagram et des chaînes Youtube, se rapprochent de plus en plus des œuvres d’art saupoudrées de touches modernes d’une dextérité exceptionnelle.
En vue de décrocher un maximum de commandes, les artisanes spécialisées dans la fabrication de gâteaux rivalisent pour mettre en exergue les meilleures photos de leurs créations, elles s’improvisent donc photographes veillant à documenter leurs exquises fabrications avec une haute précision et en choisissant les meilleurs angles.
Ces efforts et cette minutie ne montrent pas seulement de quoi elles sont capables, ils traduisent par dessus tout l’authenticité de la cuisine algérienne et sa myriade de gâteaux différents, le podium demeure réservé au Makrout algérois, aux Dziriet et au Tacharak, sans oublier les fruits en pâte d’amandes.
Plusieurs écoles d’enseignement des arts de cuisine et des gâteaux ont suivi cette tendance, en choisissant ce qui est désormais appelé « ateliers de l’Aïd ». Les clientes peuvent contacter ces écoles pour prendre part à des ateliers de formation de courte durée, alliant théorie et pratique pour une promesse de gâteaux délicieux.
Même les femmes au foyer s’intéressent à ces ateliers qui cherchent désormais les meilleures offres disponibles, en vue de passer commande et chacune a une raison.
A ce propos, Mme Baya de la capitale, a estimé que le choix est devenu large, entre l’achat des gâteaux de l’Aïd ou leur confection à la maison, et ce grâce aux réseaux sociaux et à la possibilité de se faire livrer ces commandes.
En revanche, Mme Salima qui est fonctionnaire, considère que le manque de temps ne lui permet pas de préparer les gâteaux préférés de sa famille, préférant ainsi les acheter pour gagner du temps, voire même pour son confort aussi, même si un budget spécial est requis au vu de la hausse palpable du prix des gâteaux, a-t-elle ajouté.
La fête de l’Aïd constitue une occasion pour ces professionnelles de la gourmandise pour mettre en exergue leurs capacités à satisfaire la demande et à obtenir un plus grand nombre de commandes.
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