ALGER- Les équipes médicales sur place dans les wilayas du Sud ayant enregistré des cas de malaria s’attèlent à la prise en charge des malades, parallèlement à la poursuite des efforts de dépistage d’autres éventuels cas, a indiqué, jeudi, Dr. Zoubir Harrat, expert à l’Institut Pasteur.
« Après l’enregistrement de plus de 1000 cas de malaria (paludisme) en une semaine au niveau de cinq (5) wilayas du Sud (Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Adrar, Ghardaïa), les équipes médicales mobilisés sur les lieux s’attèlent au dépistage d’éventuels nouveaux cas dans les quartiers où est apparue cette épidémie », a précisé Dr. Harrat à l’APS.
Rappelant que « le paludisme a été éradiqué en Algérie en 2014 », il a expliqué que « les cas apparus sporadiquement sont importés ».
Pour le Dr. Harrat, les fortes pluies à l’origine des inondations survenues à la fin de l’été dans les pays subsahariens sont à l’origine de la prolifération d’insectes porteurs de parasites, d’où l’apparition du malaria.
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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avait mis en service 25 centres à travers le pays en vue de fournir les traitements contre les maladies tropicales, outre le renforcement de la prévention au niveau des centres de contrôle et des postes frontaliers afin de faire face aux maladies à prévalence internationale.
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