ALGER – La présidence de l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance (ONPPE), Meriem Chorfi, a fait état jeudi à Alger de l’existence en Algérie de plusieurs mécanismes de protection et de promotion des droits de l’enfant.
Lors d’une journée d’études sur « les droits de l’enfant entre le droit musulman et le droit positif, organisée par le Haut conseil islamique (HCI) en collaboration avec l’ONPPE, Mme Chorfi a évoqué les nombreux mécanismes de protection des droits de l’enfant en Algérie, « alliant droit musulman et la législation mise en place par l’Etat algérien en faveur de cette frange sociale, y compris les orphelins, les enfants aux besoins spécifiques et ceux nés sous X ».
Rappelant les différentes lois qui protègent l’enfant, en particulier la Constitution, elle a souligné que l’ONPPE a été institué par décret exécutif en 2016 pour être opérationnel en 2017 en matière de promotion des droits de l’enfant, « non seulement au plan juridique mais sur le terrain à travers des campagnes de sensibilisation menées sur l’ensemble du territoire national, impliquant des acteurs de la société civile et des journalistes, et via le numéro vert 11/11 destiné au signalement des cas d’atteinte aux droits de l’enfant.
Mme. Chorfi a précisé également que son instance s’attelait à l’élaboration d’un rapport annuel sur la situation de l’enfant en Algérie, qui sera présenter au président de la République, annonçant par la même le projet de création d’une banque de données sur la situation de l’enfance en Algérie.
Pour le président du Haut conseil islamique (HCI), Abouabdellah Ghlamallah, « l’enfant est un projet d’avenir dont il faudrait prendre soin, par l’éducation et l’enseignement pour en faire un membre utile à la société », soulignant l’impératif de protéger les enfants contre les risques des nouvelles technologies.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il est nécessaire d’appréhender « intelligemment » certaines lois internationales et protocoles en matière des droits de l’Homme, car pouvant parfois « être opposés à nos principes et à nos croyances ».
Intervenant à cette occasion, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati a estimé que « l’Islam avait offert toutes les garanties fondamentales pour la protection des droits de l’enfant depuis sa naissance voire avant et jusqu’à ce qu’il devienne un être fort, jeune et équilibré », mettant en avant l’importance de la prise en charge de l’aspect psychologique dans l’éducation de l’enfant afin de faire de lui une personne stable.
M. Khiati a déploré, à la fin de son intervention, la situation dans laquelle évoluent les enfants dans les régions de conflits et de guerres « où leur vécu se dégrade jour après jour ».
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