La Société algérienne d’obésité et maladies métaboliques: 5e journée de formation continue

La Société algérienne d'obésité et maladies métaboliques: 5e journée de formation continue

ALGER – La Société algérienne d’obésité et maladies métaboliques (SAOMM) a organisé, jeudi à Alger, sa 5ème journée de formation médicale continue, sous l’intitulé « Améliorons nos pratiques ».

Plusieurs thématiques sont à l’ordre du jour de cette rencontre scientifique d’une journée qui abordera les maladies de Gaucher, de Fabry, les actualités liées aux biosimilaires, à l’hypertension artérielle, ainsi que la thématique du « diabète et le jeûne ».

A ce propos, le président de la SAOMM, Pr Amar Tebaibia, a souligné la nécessité pour les malades chroniques, du « changement des habitudes alimentaires, de la vie sociale et du rythme de travail durant le mois sacré », lequel impose une « adaptation » du traitement, de l’alimentation, etc, afin, a-t-il argumenté, d' »éviter des complications telles que l’hypoglycémie ou l’hyperglycémie chez les diabétiques ».

Par ailleurs chef de service de médecine interne à l’EPH de Birtraria, le Pr Tebaibia a expliqué, qu »‘il arrive que ces derniers ne mangent pas comme à leur habitude durant la journée et lorsque le reste de la famille rompt le jeûne, ils s’oublient et mettent leur santé en danger », rappelant l’impératif de « s’en remettre au médecin traitant avant de décider de jeûner ou pas ».

Il a recommandé aux praticiens d’assurer à ces derniers une « bonne préparation psychologique, quelques semaines avant le mois de jeûne, et d’éviter de leur interdire de jeûner mais de les convaincre, les sensibiliser et les conseiller » sur la façon la plus sûre de le faire et sur les éventuels risques qui en découlent sur leur santé.

« Toutefois, l’on ne peut conseiller le jeûne aux sujets dont les maladies chroniques sont +non équilibrées+, comme le diabète, l’hypertension artérielle (HTA), l’insuffisance rénale, l’asthme sévère, etc. », a-t-il mis en garde, préconisant de  » rééquilibrer au préalable » ces pathologies.

Et d’expliquer que pour le cas des diabétiques, une hypoglycémie sévère induite par le jeûne entraînera des complications pouvant, à leur tour, provoquer le décès. Ce pourquoi, a-t-il poursuivi, « le grand défi pour eux est de savoir à quel moment faut-il rompre le jeûne en étant attentifs aux symptômes annonciateurs de cette évolution de leur état de santé ».

 

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