Yamina Oudaï ou Echaïb , connue sous le pseudonyme de Ella Zoulikha, est native de Hadjout (ex-Marengo).
Elle est née en 1911 à Cherchell, dans la wilaya de Tipaza, d’une famille révolutionnaire qui a déstabilisé le colonisateur par son combat et son engagement.
Elle a été arrêtée par l’armée française le 15 octobre 1957 et a été torturée pendant 10 jours consécutifs sans interruption.
Elle n’a pas hésité à répondre à l’appel du devoir et à se sacrifier pour son pays, l’Algérie.
Courageuse, digne et exemplaire, elle fut attachée à un half-track, torturée et exécutée par l’armée française.
Ensuite, elle a été exécutée en étant jetée d’un hélicoptère le 25 octobre 1957, alors qu’elle était encore en vie, dans les premières heures de ce jour-là.
Elle a été attachée à un véhicule militaire, comme le montre la photo, puis traînée et torturée devant le public.
Cela avait pour but de terroriser le peuple, et on disait à la population que quiconque se rebelle contre la France recevra ce châtiment, et que la France ne fera de grâce à personne, même pas aux femmes. Pourtant, Yamina a fait preuve d’une patience à toute épreuve et n’a prononcé aucun mot.
Elle est devenue une légende de l’histoire, criant seulement de toutes ses forces : « O frères, montez à la montagne, montez à la montagne ! »
Depuis qu’elle a été jetée de l’hélicoptère, il n’y a eu aucune nouvelle de son corps jusqu’en 1984, lorsqu’un vieux paysan qui vivait pendant la colonisation a déclaré qu’un jour de 1957, il avait trouvé une femme meurtrie sur son chemin.
Il l’a portée et enterrée, et a indiqué l’endroit où elle se trouvait. Lorsqu’ils ont creusé, ils ont trouvé des restes osseux d’une femme, et il est surprenant qu’ils aient découvert des morceaux de la robe avec laquelle elle avait été exécutée, ce qui a permis de l’identifier.
Le nom de « Zoulikha Oudai » ou « Yamina Chaïb » reste un symbole des femmes algériennes courageuses qui se sont opposées au colonialisme français.
» Boualem Sansal, le pantin du révisionnisme anti-algérien «