AIN TEMOUCHENT – Les participants à une journée d’études intitulée « la dimension amazighe dans la culture algérienne », organisée mercredi à Aïn Témouchent, ont insisté sur l’importance de l’utilisation des technologies modernes pour faire connaitre et préserver les dimensions socioculturelle et historique de « Yennayer ».
Le Dr Ali Bouchikhi de l’université « Djillali Liabes » de Sidi Bel-Abbes a soutenu, dans son intervention, que la célébration à travers l’ensemble des régions du pays de l’année amazighe, comporte des dimensions socioculturelles.
Cette référence historique s’est perpétuée à travers les âges dont il est nécessaire de la faire connaitre par l’usage des technologies modernes via les réseaux sociaux, a-t-il ajouté.
Il a souligné que Yennayer est une expression de ce legs culturel qui mérite d’être classé, préservé et promu en utilisant les différentes technologies numériques pour le faire connaitre aux générations à venir, relevant que ces moyens sont devenus importants pour faire la diffusion et élargir le cercle des études scientifiques en la matière, dans un cadre visant à protéger l’identité nationale.
Le même intervenant a appelé à la création d’une banque de données en recensant les différentes us et coutumes qui caractérisent les régions du pays dans la célébration du nouvel an amazigh, et expriment la diversité culturelle à préserver et à valoriser.
Pour sa part, le représentant de la direction du tourisme et de l’artisanat d’Aïn Témouchent, Kamel Megherbi a abordé le volet artisanal de la célébration de Yennayer, citant des produits artisanaux, notamment les ustensiles en céramique et en argile, de même que le côté patrimoine à travers les us et les coutumes.
Au passage, il a mis l’accent, lors de cette rencontre organisée sous le slogan « Yennayer nous réunit dans une Algérie unie », sur la nécessité d’exploiter ce legs social, dans sa dimension touristique, car il constitue une ressource économique par sa promotion via les différents liens numériques et de publicité, a-t-il assuré.
Cette journée d’études, organisée à la bibliothèque principale de la lecture publique « Malek Bennabi » a été inaugurée par le wali de Aïn Témouchent, M’hamed Moumen, avec la participation d’enseignants universitaires de Djelfa, de Tlemcen, de Saïda, d’Oran, de Sidi Bel-Abbes et d’AïnTémouchent ainsi que de nombreux chercheurs en histoire et en tourisme.
Nouvel An amazigh: appel à la revalorisation et la sauvegarde des traditions ancestrales