NEW YORK – L’Assemblée générale de l’ONU se réunira à partir de mardi pour examiner une proposition de résolution palestinienne donnant suite à l’opinion de la Cour internationale de Justice qui a jugé « illégale » l’occupation par l’entité Sioniste de territoires palestiniens.
En juillet, répondant à une demande d’avis consultatif de l’Assemblée générale, la CIJ, se penchant sur l’occupation sioniste depuis 1967, a estimé que « la présence continue de l’entité Sioniste dans le Territoire palestinien occupé est illicite » et que l’entité Sioniste est « dans l’obligation (d’y) mettre fin (…) dans les plus brefs délais ».
Rebondissant sur cet avis, les pays arabes ont réclamé une nouvelle convocation de l’Assemblée générale, programmée le 17 septembre, à l’issue de laquelle devrait être mise aux voix une proposition de résolution, mardi ou plus probablement mercredi selon le nombre de pays réclamant la parole.
Le dernier projet de texte « exige que l’entité Sioniste cesse sans délai la présence illégale » des territoires palestiniens et que ce soit fait « dans les douze mois suivant l’adoption de cette résolution ». Le premier projet de texte donnait seulement six mois.
Le projet de résolution « exige » également le retrait des forces sionistes des territoires palestiniens, l’arrêt des nouvelles colonies, la restitution des terres et propriétés saisies, ou encore la possibilité de retour des Palestiniens déplacés.
Pendant la guerre de juin 1967, l’entité sioniste s’est emparée de la Cisjordanie (y compris El Qods-Est) alors annexée par la Jordanie, de la bande de Ghaza, alors sous administration militaire égyptienne, ainsi que du Sinaï égyptien et de la majeure partie du plateau du Golan syrien.
L’entité sioniste a ensuite commencé à occuper les 70.000 kilomètres carrés de territoires arabes saisis, une occupation plus tard qualifiée d’illégale par les Nations unies. L’ONU considère les territoires palestiniens (Ghaza, Cisjordanie, El Qods-Est) comme une seule entité, un territoire occupé.
« Quand vous voterez à l’Assemblée générale, rappelez-vous ceux qui ont été tués et ceux qui n’ont survécu que pour endurer des tourments qu’aucun être humain ne devrait endurer », a déclaré il y a quelques jours l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour. « Nous vous implorons : ne faites pas le mauvais choix ».
Le projet de résolution appelle également à la mise en place d’un « mécanisme international de réparation de tous les dommages, pertes ou blessures résultant des actes arbitraires de l’entité sioniste dans le Territoire palestinien occupé ».
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