Vers une industrie algérienne intégrée des composants automobiles : Nouvel accord avec l’italienne SIGIT

Vers une industrie algérienne intégrée des composants automobiles : Nouvel accord avec l’italienne SIGIT - Algérie

Dans le cadre du renforcement de l’industrie automobile en Algérie et de l’augmentation du taux d’intégration nationale, la société holding algérienne des spécialités chimiques (ACS) a signé un accord de partenariat stratégique avec l’entreprise italienne SIGIT, spécialisée dans la fabrication de structures plastiques et en caoutchouc destinées aux constructeurs automobiles.

Vers le développement d’une industrie avancée des composants automobiles en Algérie

Selon un communiqué du ministère de l’Industrie publié jeudi, cet accord vise à permettre au groupe des industries plastiques et du caoutchouc (ENPC), filiale de la holding ACS, de jouer un rôle clé dans l’approvisionnement du marché local en composants plastiques et en caoutchouc de haute qualité. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie des pouvoirs publics visant à développer l’industrie nationale et à réduire la dépendance aux importations.

Ce partenariat constitue une première étape vers la création d’une entreprise mixte spécialisée dans ce domaine, en collaboration avec le partenaire italien, en prévision du lancement de nouvelles marques automobiles en Algérie.

Engagement de SIGIT dans le transfert technologique et le développement des exportations

Lors de la cérémonie de signature, la société italienne SIGIT a exprimé son engagement total à assurer un transfert technologique efficace vers l’Algérie, en s’appuyant sur plus de 60 ans d’expertise dans le domaine. L’entreprise a également garanti le respect des normes européennes de qualité grâce à ses laboratoires spécialisés dans la certification de conformité.

L’un des principaux engagements de SIGIT dans le cadre de cet accord consiste à transférer une partie de ses commandes à l’Algérie. Cette démarche devrait ouvrir des perspectives d’exportation vers de grandes marques automobiles mondiales telles que Volkswagen, Mercedes, Lamborghini, Audi et Stellantis.

Un soutien gouvernemental pour accélérer la concrétisation du projet

Le ministre de l’Industrie, qui a supervisé la signature de l’accord, a souligné l’importance stratégique de ce partenariat. Il a affirmé que le gouvernement s’emploie à accélérer sa mise en œuvre conformément aux directives du président de la République, visant à :

  • Développer le tissu industriel national
  • Augmenter le taux d’intégration dans le secteur automobile
  • Créer de nouveaux emplois
  • Soutenir la formation et le transfert des connaissances technologiques

Dans cette optique, le ministre a annoncé la mise en place d’un comité spécialisé dans la sous-traitance automobile, afin de renforcer les capacités de production locale et d’accroître la part des composants algériens dans les véhicules assemblés en Algérie.

Des perspectives prometteuses pour l’industrie algérienne

Cet accord reflète la volonté de l’Algérie d’atteindre une autonomie industrielle dans la fabrication des composants automobiles en attirant les investissements étrangers et en favorisant des partenariats basés sur le transfert technologique et la formation. Il représente également une avancée majeure vers l’établissement de l’Algérie en tant que hub régional pour la production de composants plastiques et en caoutchouc destinés à l’industrie automobile, tant pour le marché local que pour l’exportation.

Avec l’entrée en vigueur de cet accord, l’industrie algérienne devrait connaître un essor significatif dans le domaine de la sous-traitance, contribuant ainsi à renforcer le secteur industriel et à positionner l’Algérie comme un fournisseur de confiance sur le marché mondial des pièces et composants automobiles.

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