Vers la restauration et la numérisation de dix films algériens (CNCA)

Chouihi a indiqué, dans une déclaration à l’APS, en marge de sa participation au colloque international sur « le cinéma et les enjeux de la citoyenneté », dont les travaux se poursuivent mercredi, que son établissement entreprendra, l’année prochaine, sous la commande et le soutien du ministère de la Culture et des Arts, la restauration et la numérisation d’au moins 10 films algériens classiques, notamment ceux qui ont obtenu des prix importants comme la Palme d’or.

Parmi les films qui seront restaurés et numérisés, en vue de les mettre à la disposition du large public et des chercheurs dans le domaine du 7ème art et de la mémoire, « Chroniques des années de braise » de Mohamed Lakhdar Hamina, « Bouâmama » de Benamar Bekhti, « Les portes du silence » d’Amar Laskri, en plus d’autres films qui ont une valeur artistique et historique, selon la même source.

Chouihi a indiqué que le CNCA a réussi, depuis l’année 2012, à restaurer et à numériser 16 films classiques, dont « l’aube des damnés » d’Ahmed Rachedi, produit en 1965, « Hassan Terro » de Mohamed Lakhdar Hamina (1968), « Les vacances de l’inspecteur Tahar » de Moussa Haddad (1971).

Le CNCA œuvre actuellement à la réalisation du Centre d’archives du cinéma et à la mise en place d’un incubateur pour les startups souhaitant intégrer le monde de l’industrie cinématographique, en coopération avec certains organismes universitaires tels que le laboratoire de recherche « Répertoire des films révolutionnaires dans le cinéma algérien » de la Faculté des lettres et des arts de l’université d’Oran 1 « Ahmed Ben Bella », a ajouté le même responsable.  

Ce Laboratoire de recherche a signé, mardi, une convention de coopération et de partenariat avec le Centre national de la Cinématographie et de l’audiovisuel, lors de la séance d’ouverture du premier colloque international sur « Le cinéma et les enjeux de la citoyenneté », rappelle-t-on.