UPCI: la cause palestinienne au cœur des efforts de l’Algérie lors de sa présidence tournante

UPCI: la cause palestinienne au cœur des efforts de l'Algérie lors de sa présidence tournante

ALGER – Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a affirmé, depuis Abidjan (Côte d’Ivoire), que la cause palestinienne avait toujours été au cœur des efforts consentis par l’Algérie lors de sa présidence tournante de  l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), a indiqué mardi un communiqué de la Chambre basse du Parlement.

Dans son allocution avant la passation de la présidence tournante de l’UPCI au président de l’Assemblée nationale ivoirienne, M. Adama Bictogo, M. Boughali a dénoncé « l’agression barbare sans précédent » contre la bande de Ghaza, exhortant les membres de l’Union à « prendre une position unifiée pour briser le siège et traduire les criminels de guerre sionistes devant les instances de justice internationales ».

Après avoir salué les efforts consentis par l’Afrique du Sud, en intentant une action en justice contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ), M. Boughali a rappelé avec « fierté » les démarches de l’Algérie, en sa qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité, pour un cessez-le-feu à Ghaza et la protection du peuple palestinien, note le communiqué.

Poursuivant son évaluation de la présidence algérienne de l’UPCI, M. Boughali a passé en revue les résultats de la dernière réunion de son Comité exécutif tenue à Constantine, notamment en ce qui concerne la concrétisation de l’incubateur des projets de jeunesse de la nation musulmane et l’adoption de la stratégie de cybersécurité, soulignant que « les décisions de l’Union ne doivent pas rester lettre morte ».

Concernant « le changement climatique dans le monde et la lutte contre ce phénomène », thème principal de cette session, M. Boughali a affirmé que l’Algérie « a été la première à avoir ratifié toutes les conventions sur le climat, bien qu’elle soit l’un des pays les moins polluants au monde », indiquant qu’elle « a inclus dans sa Constitution des dispositions visant à protéger l’environnement, et a créé le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), dont l’une des missions consiste à proposer des solutions aux problèmes environnementaux ».

Il a, en outre, rappelé la ratification, par l’Algérie, du Plan national climat (PNC) pour la période 2020-2030, qui constitue « sa vitrine internationale dans ce domaine », ajoutant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « accorde un intérêt particulier aux questions environnementales, en créant un ministère autonome dédié à ce domaine », outre « le rôle important des différents acteurs algériens » dans ce sens.

M. Boughali a souligné, à cette occasion, la contribution du Parlement algérien à l’accompagnement des préoccupations liées au changement climatique, à travers « le renforcement de l’arsenal juridique et l’enrichissement des législations nationales, ainsi que la création d’un réseau parlementaire dédié au climat et à l’environnement, doté de diverses compétences ».

Au terme de son allocution, le président de l’APN a exhorté les Parlements de l’union à « accompagner les Gouvernements dans leurs efforts d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets négatifs », appelant à « impliquer toutes les composantes des sociétés dans cet effort et à contribuer par divers moyens à l’adoption d’une politique environnementale saine ».

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