NEW YORK (Nations unies) – La bande de Ghaza, qui est soumise au blocus et à de barbares attaques sionistes, est aujourd’hui « l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant », a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité la patronne du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), affirmant que des pauses humanitaires ne sont « pas suffisantes » pour arrêter ce « carnage ».
Evoquant le chiffre de 5 300 enfants palestiniens tombés en martyrs à Ghaza en 46 jours d’agression, Catherine Russell a indiqué que « cela représente 115 enfants par jour, chaque jour, pendant des semaines et des semaines ».
Elle a déploré ce bilan « sans précédent », auquel s’ajoutent les risques d’épidémie et l’augmentation massive de la malnutrition.
Lors d’une conférence de presse tenue mardi à Genève, le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, avait déclaré que « tant que les restrictions sur l’accès à l’eau potable et à l’assainissement continueront à Ghaza, il y aura une augmentation tragique du nombre d’enfants qui meurent ».
« La saison des pluies a commencé et les enfants courent un risque sérieux d’épidémie massive », a prévenu Elder, ajoutant que plus de 5 300 enfants palestiniens sont tombés en martyrs et environ 800 000 autres ont été déplacés à Ghaza.
De son côté, le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Christian Lindmeier, avait déclaré qu' »un enfant mourait toutes les 10 minutes à Ghaza ».
Depuis le 7 octobre, date du début de l’agression sioniste, il y a eu 72 000 infections des voies respiratoires supérieures, 1021 cas de varicelle et 17 000 infections cutanées. En outre, plus de 2 000 patients sont atteints de cancer et plus d’un millier d’autres ont besoin de dialyse pour survivre, selon lui.
Agression sioniste: près d’un enfant sur cinq au nord de Ghaza souffre d’émaciation