UNICEF condamne l’assassinat de 16 personnes, dont cinq jeunes filles de moins de 15 ans, à l’est de la RDC

UNICEF  condamne l’assassinat de 16 personnes, dont cinq jeunes filles de moins de 15 ans, à l’est de la RDC - Algérie
Le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) a condamné dimanche l’assassinat de 16 personnes, dont cinq jeunes filles de moins de 15 ans, le 3 juin dans la province de l’Ituri, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Selon des rapports vérifiés par l’ONU, l’attaque a eu lieu à Moussa, un village du territoire de Djugu, au nord de Bunia, le chef-lieu de la province.

Les 16 personnes ont été tuées par des tirs d’armes à feu et des couteaux.

Suite à cette attaque, des dizaines de personnes ont fui Moussa et se sont réfugiées dans les villages voisins.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette attaque contre des enfants innocents.

Ils ne devraient jamais payer le prix de tels actes de violence abjects » , a déclaré vendredi le Représentant de l’UNICEF en RDC, dans un communiqué.

« Nous appelons toutes les parties à respecter les droits des femmes et des enfants », a-t-il ajouté.

Plus de 300 personnes sont mortes suite aux violences qui sévissent en Ituri depuis le début de l’année.

Entre avril et mai, l’UNICEF a dit avoir reçu plus de 100 allégations de graves violations des droits de l’enfant, telles que des viols, des meurtres et des mutilations, des attaques contre des écoles et des centres de santé dans cette province de l’est de la RDC.

Le mois dernier, l’UNICEF a averti que la situation sécuritaire en Ituri se détériorait rapidement et a appelé la communauté internationale et le gouvernement de la RDC à agir rapidement pour éviter une crise qui déracinerait et mettrait en danger encore plus d’enfants.

Plus de 200.000 personnes, dont une majorité d’enfants, ont fui l’intensification de la violence dans les régions de Djugu, Mahagi et Irumu dans la province d’Ituri depuis le début de l’année.

Elles ont cherché refuge dans des communautés d’accueil et des sites de déplacement extrêmement surpeuplés à Bunia et dans ses environs.(APS)

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