Une ONG de défense des droits de l’Homme condamne les violations marocaines contre le peuple sahraoui

WASHINGTON- L’ONG International Human Rights Fundation a condamné dimanche dans les termes les plus fermes, les récentes violations marocaines contre le peuple sahraoui, appelant au respect absolu des droits de l’Homme et des résolutions de l’ONU dans les territoires sahraouis occupés.

Dans un tweet publié sur sa page officielle, la fondation a exprimé sa « condamnation catégorique des récentes hostilités contre le peuple sahraoui, comprenant une série d’actes allant de la diffamation calomnieuse dans les médias aux cyberattaques et même aux opérations militaires contre des civils non armés ».

L’ONG a, en outre, insisté « sur le respect sans équivoque des droits humains » du peuple sahraoui mais aussi sur « le respect absolu des résolutions adoptées par l’Assemblée générale de l’ONU ».

Les forces d’occupation marocaines poursuivent leur campagne répressive contre les militants sahraouis, sur fond de black-out médiatique et d’un blocus imposé aux territoires occupés.

Vendredi, les autorités marocaines ont empêché un ancien prisonnier sahraoui, Sid Ahmed Hanini, de se rendre à Laâyoune occupée pour aller chez des parents qu’il n’a pas vus depuis plusieurs années, selon le journal espagnol El Independiente.   

A son arrivée à l’aéroport de Laâyoune occupée en provenance d’Espagne, le militant sahraoui a été emmené par des agents de la police marocaine dans une salle d’attente puis l’ont informé qu’il ne pouvait pas se rendre à Laâyoune en raison de son militantisme au Bureau du Front Polisario aux îles Canaries, a raconté Sid Ahmed Hanini, 68 ans, au journal El Independiente.

Dans le même contexte, la maison familiale de l’ancienne prisonnière politique et activiste sahraouie, Mahfouda Bamba Lefkir, a fait l’objet d’un état de siège et de surveillance stricts par les forces d’occupation marocaines.

Dans le passé, cette même maison a été encerclée et les membres de la famille ont été harcelés et filmés pendant un certain temps.

Les forces occupantes multiplient les sièges et la militarisation des villes et quartiers du Sahara occidental occupé, notamment à l’occasion des fêtes nationales sahraouies et des événements du Front populaire de libération de la Saguia el-Hamra et du Rio de Oro (Polisario), pour contrer toute lutte pacifique. 

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