Une merveilleuse et enrichissante visite en 13 images… pour découvrir la capitale de l’argent en Algérie, le village d’Ath Yenni

Une merveilleuse et enrichissante visite en 13 images… pour découvrir la capitale de l’argent en Algérie, le village d’Ath Yenni - Algérie

À 2300 mètres d’altitude, au-dessus du sommet le plus élevé des montagnes de Djurdjura, dans la région des Kabyles en Algérie, l’homme s’est installé depuis des centaines d’années et a construit des maisons en paille et d’autres en pierre. Ces habitations ont évolué et se sont développées, donnant naissance à une localité qui porte le nom de « Beni Yenni », dont la réputation a dépassé les frontières de l’Algérie.

Les artisans excellent dans la fabrication de bijoux de haute qualité, souvent ornés de pierres précieuses, notamment le corail. Cette tradition artisanale est transmise de génération en génération depuis des centaines d’années. Chaque année, Beni Yenni célèbre un festival connu sous le nom de « Fête de l’Argent ».

Il est bien connu que les bijoux en argent ne quittent jamais la femme kabyle, en particulier lorsqu’elle porte le costume traditionnel kabyle lors des fêtes et des mariages. Cependant, les artisans ont conçu des modèles modernes adaptés à toutes les occasions et qui conviennent à tous les goûts et âges, tout en restant fidèles à l’héritage et à la culture amazigh.

Les bijoux d’Ath Yenni ont une histoire riche. Selon une des légendes, leurs origines remontent à l’année 1492, lorsque la reine d’Espagne a expulsé de son royaume les Juifs musulmans qui refusaient de se convertir au catholicisme, les forçant à s’exiler vers les pays du Maghreb, y compris l’Algérie. Certains artisans juifs se sont installés à Béjaïa et ont apporté avec eux ce savoir-faire traditionnel, le transmettant aux habitants locaux, certains d’entre eux s’étant établis dans la région d’Ath Yenni. Une autre version raconte que la famille Allam, qui aurait émigré à Ath Yenni, est celle qui a introduit la fabrication de ces bijoux auprès des locaux, selon ce qu’indique le site de la Haute Instance de la Culture Amazigh.

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