ALGER – Les participants à une conférence, organisée mercredi à Alger par le Forum du quotidien El Moudjahid, ont mis en avant les qualités du défunt moudjahid Sid Ali Abdelhamid durant sa lutte aux côtés de ses compagnons d’arme pour le recouvrement de la souveraineté nationale.
A ce propos, le président de l’association « Amis de la Rampe Louni-Arezki » à la Casbah, Lounis Aït Aoudia a rappelé, lors du forum de « la Mémoire », que « le défunt, né le 26 décembre 1921 à Alger, et mort en mars 2022, avait rejoint très tôt le mouvement national », et était « le dernier membre du Comité central et du Bureau politique du Parti du peuple et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), de même qu’il était un des fondateurs du Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA) ».
Evoquant les qualités de Si Abdelhamid, M. Aït Aoudia dira qu’il fut « un combattant de la première heure issu de l’école du militantisme, et un athlète de premier ordre. Il faisait preuve d’une clairvoyance politique et d’un courage inégalé qui l’ont distingué pendant sa lutte aux côtés de ses frères moudjahidine ».
Et d’ajouter, dans ce cadre, que sa première idée était « l’indépendance de l’Algérie, loin de toutes idées et les slogans soulevés à l’époque », indiquant que le défunt « est devenu membre du Comité central et du Bureau politique du Parti du Peuple algérien (PPA) et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), et l’un des fondateurs de du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) qui a joué un rôle important dans le mouvement révolutionnaire algérien ».
De son côté, l’historien Fouad Soufi a relevé, dans son intervention, « l’importance d’étudier et de se rappeler les qualités et la lutte des moudjahidine qui ont sacrifié leur vie pour chasser le colonisateur français, au cours de nombreuses années de lutte qui ont culminé avec le déclenchement de la plus grande Révolution pour l’indépendance », mettant en exergue que « feu Sid Ali Abdelhamid était un des moudjahidine qui ont tant donné pour la libération de l’Algérie, d’où la nécessité d’étudier, aujourd’hui, leur parcours pendant et après cette Glorieuse Révolution ».
Le défunt, rappelle-t-on, a été distingué en décembre 2021 à son domicile par une médaille du mérite national de l’ordre de « Achir », en reconnaissance de ses positions et de sa lutte pour la libération et le recouvrement de la souveraineté nationale.
L’édification des institutions de l’Algérie indépendante, thème d’une conférence à Alger