NEW YORK (Nations Unies) – Le Royaume-Uni a soumis lundi à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution sur la Libye, réclamant un cessez-le-feu et un accès humanitaire inconditionnel aux zones de combats près de Tripoli, ont indiqué des diplomates.
La capitale libyenne où siège le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, reconnu par la communauté internationale, est visée depuis le 4 avril par une offensive militaire du maréchal Khalifa Haftar.
Le projet de texte, discuté entre grandes puissances depuis la semaine dernière, « demande que toutes les parties en Libye fassent baisser la tension et s’engagent dans un cessez-le-feu et dans un processus avec les Nations unies pour obtenir un arrêt des hostilités complet en Libye ».
Il estime en outre que l’offensive du maréchal Haftar « menace la stabilité de la Libye et la recherche d’un dialogue et d’une solution politiques à la crise » dans le pays.
La résolution réclame aussi aux membres du Conseil d’user de leur influence auprès des belligérants pour faire concrétiser un cessez-le-feu.
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Elle demande aussi à « toutes les parties de prendre des mesures pour un accès humanitaire inconditionnel aux populations affectées ».
A ce stade, aucun jour n’a été déterminé pour une mise au vote du texte.
Jusqu’à présent, le maréchal Haftar ne veut pas entendre parler d’un cessez-le-feu. Et Fayez al-Sarraj refuse tout processus politique s’il n’y a pas au préalable un cessez-le-feu et un retrait sur les lignes d’avant le début de l’offensive. « Des positions irréconciliables », note un diplomate.
Au Conseil de sécurité, « tout le monde veut éviter une guerre civile longue avec beaucoup de victimes civiles », indique un autre diplomate.
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